lundi 17 novembre 2014 par Soir Info

La mobilisation était totale, le week-end dernier, à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, où l'association des élus et cardes Pdci-Rda du grand centre (Aec-Gc) a tenu à commémorer, à sa manière, le 18ème anniversaire de la journée nationale de la paix.
A cette occasion, ces militants du plus vieux des partis politiques ivoiriens, ont, une fois de plus, revisité la vie, les ?uvres et les actions de Félix Houphouët Boigny connu de tous comme un apôtre de la paix et de la non violence. Mais, il s'agissait aussi pour le président de l'Aec-Gc, l'ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, et son équipe, de rendre hommage au président Henri Konan Bédié et à Alassane Ouattara.

Le samedi 15 novembre 2014, au troisième jour de la manifestation, qui a eu pour cadre la fondation Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, le numéro 1 du Pdci, qui a répondu présent à l'appel, a salué l'initiative de cette rencontre qui l'honore. Je veux adresser mes vives félicitations aux organisateurs de cette journée de la Paix à Yamoussoukro, et leur indiquer tout mon soutien, a fait savoir M. Bédié, visiblement touché par tant d'éloges à son égard. A la vérité, je ne suis qu'un modeste bûcheron, et je n'ai fait que mon devoir, parfois sous la dictée du président Houphouët Boigny. Mais plus souvent, je ne pouvais travailler librement, avec abnégation, courage et bonheur pour mon peuple. C'est pourquoi je refuse que la Côte d'Ivoire soit plongée, une fois de plus, dans un bain de sang, après ce que nous avons connu en douze longues années, a dit Henri Konan Bédié, dédiant cet hommage à son épouse. Je veux enfin associer à l'hommage de ce jour, mon jeune frère, le président de la République, Alassane Ouattara, un homme qui s'est avéré être un bâtisseur, et sous la houlette de qui la Côte d'Ivoire est en train de renaître et de retrouver sa place dans le concert des nations. C'est pour cette raison, et avec ce que nous voyons et que nous vivons, que j'ai lancé ce qu'il est convenu d'appeler l'appel de Daoukro, a expliqué l'ancien chef d'Etat ivoirien. La paix est une denrée rare aujourd'hui, car pour certains, il est plus facile de se battre et faire la guerre que de s'entendre, de se parler, mais surtout de dialoguer. Je voudrais donc inviter tous les fils et toutes filles de la Côte d'Ivoire, à pratiquer le dialogue, la cohésion, l'union des c?urs et des esprits, la tolérance et la paix, facteurs de développement, a-t-il martelé, invitant l'ensemble des Ivoiriens à aller à la réconciliation et à l'unité nationale. ... suite de l'article sur Soir Info

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