mercredi 19 novembre 2014 par L'Inter

Bouaké, fief de l'ex-rébellion n'a pas enregistré de journée aussi chaude que celle d'hier mardi, depuis la fin de la crise post-électorale.

Des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) ont, de façon musclée, traduit leur mécontentement, dénonçant un mutisme du gouvernement dans le règlement de certaines revendications corporatistes maintes fois portées devant leurs supérieurs hiérarchiques. Si jusque-là, la grande muette est restée en caserne, prenant son mal en patience, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est leur dernière rencontre infructueuse avec le chef d'Etat-major.

Las de voir leurs exigences renvoyées aux calendes grecques, ces soldats ont pris d'assaut la ville de Bouaké tôt hier matin. Très vite, le quartier Commerce, centre des affaires  est bouclé. Les services, les commerçants et autres opérateurs ne se font pas prier pour fermer. Des barricades sont aussitôt dressées sur les principales artères de la ville, empêchant la circulation des biens et des personnes. Impossible d'avoir accès à la capitale du Centre pour les voyageurs en provenance du sud que du nord; les corridors étant fermés et les gendarmes, douaniers et policiers en faction en ces lieux, chassés par les Frci mécontents. Tout donnait l'allure d'un mouvement insurrectionnel au point où avoir un interlocuteur direct était un exercice périlleux. ... suite de l'article sur L'Inter

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