mercredi 26 novembre 2014 par Fraternité Matin

Combattons dès à présent les violences à l'égard des femmes et des filles, et bâtissons l'Afrique que nous voulons voir, en faisant de l'émancipation et de l'égalité des chances en matière économique une réalité pour toutes et tous . C'est le défi que s'impose la Banque africaine de développement, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, dont la célébration officielle a eue lieu au siège de la Bad, à Abidjan-Plateau, ce mardi 25 novembre.

Les violences contre les femmes doivent cesser. Je l'ai déjà dit: les violences commises contre les femmes sont des violences commises contre nous tous. C'est un affront à la dignité humaine. Et cela se produit dans notre entourage. De récentes études montrent que plus de 45% des femmes africaines sont victimes de violences sexuelles, c'est 10% de plus que la moyenne mondiale. Cette dure réalité couvre différents types d'abus: du recours au viol comme arme de guerre aux mutilations génitales féminines, en passant par les mariages précoces et les attaques subies par les écolières , a indiqué le président de la Banque africaine de développement (Bad), Donald Kaberuka. C'est pourquoi, la banque s'est engagée à s'associer aux Nations unies pour Colorer le monde en orange , slogan de la lutte cette année.

Selon lui, les violences à l'égard des femmes et des filles sont un problème mondial et sont de multiples ordres (violence structurelle, violence domestique, recours au viol comme arme de guerre, les mutilations génitales féminines (Mgf), le mariage des enfants ou les agressions contre les filles qui se rendent à l'école). ... suite de l'article sur Fraternité Matin

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023