Dans la nuit du samedi 1er novembre 2014, il y a eu fusillade à Attécoubé, aux alentours d'un hôtel.
Une fusillade dans laquelle il y a eu un mort. Un innocent, pourrait-on dire. En effet, pour les faits, nos sources nous apprennent que ce jour-là, aux environs de 21h, D.D, de son poste de gérant de l'hôtel, attend bien entendu de la clientèle. Il en est là, lorsque des individus dont le nombre n'est pas déterminé, font leur entrée dans l'hôtel, à pied. D.D croit que c'est une très bonne occasion pour lui, de se faire suffisamment de fric avec l'occupation probable des chambres par ces clients qui viennent de faire leur entrée. Mais il va déchanter, lorsqu'il voit les prétendus clients refermer aussitôt le portail derrière eux. Une attitude trouvée bien curieuse par un des employés.
Comment des individus qu'on pense être des clients peuvent-ils agir de cette façon qui n'incombe pourtant qu'au gardien des lieux? Où est d'ailleurs le gardien et à quoi obéit la fermeture du portail d'entrée de l'hôtel ? C'est loin d'être clair. Alors, sans plus perdre de temps, l'un des employés alerte discrètement au téléphone, le commandant de zone des Frci.
Ce dernier mobilise rapidement un détachement de soldats qui se déporte sur les lieux. A la vue des militaires, les quidams qui, en fait, ne sont guère des clients, mais des gangsters, ouvrent le bal , en libérant des coups de feu en direction des hommes en tenue qui sont venus les gêner dans leur travail . Les éléments des Frci ripostent et cela donne lieu à une fusillade nourrie.
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