jeudi 27 novembre 2014 par AIP

Yamoussoukro - Le secrétaire exécutif du Comité national de surveillance (CNS) de l'exploitation des enfants a invité jeudi, à Yamoussoukro, les organisations non gouvernementales (ONG) et entreprises de l'industrie du cacao et du chocolat à contribuer à la mise en ?uvre du système d'observation et de suivi des enfants en Côte d'Ivoire (SOSTECI), "outil essentiel de coordination" en y intégrant leurs initiatives sectorielles, pour le rendre efficace.

"Pour ma part, je reste convaincu que la réalisation de ce projet passe par une conjugaison intelligente de nos ressources et de nos efforts" a déclaré Patricia Sylvie Yao, par ailleurs directeur de cabinet de la Première dame, à l'occasion d'un atelier national des parties prenantes pour la revue de la phase pilote du SOSTECI, organisé par le Comité international de lutte contre la traite des enfants en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT).

Mme Yao a indiqué que la prise en charge des enfants en situation d'urgence doit rester, pour tous les acteurs de la chaîne de remédiation, un des défis les plus importants en matière de lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Elle a souhaité, par ailleurs, qu'au-delà des objectifs de l'atelier, "il nous faut ensemble identifier les stratégies les plus pertinentes capables d'assurer la stabilité du SOSTECI, outil essentiel d'alerte, de prévention".

Selon Mme Patricia Yao, le SOSTECI constitue l'un des chantiers majeurs du plan national d'action et l'un des défis les plus importants pour l'ensemble des acteurs nationaux.

Organisé par le Comité international de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants, à travers le ministère d'Etat, ministère de l'Emploi et des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, l'atelier national des parties prenantes pour la revue de la phase pilote du SOSTECI a pour objectif de contribuer à l'amélioration, l'extension et la pérennisation du SOSTECI, à travers sa phase pilote menée avec l'appui technique du BIT.

Pour faire face à l'exploitation et la traite des enfants, chaque pays concerné par le phénomène tente de développer, sur son territoire, un mécanisme de suivi du travail des enfants en fonction de ses réalités propres, pour surveiller l'application des dispositions de la convention de l'Organisation internationale du travail relativement à l'âge minimum d'admission à l'emploi et aux pires formes de travail des enfants.

En Côte d'Ivoire, le SOSTECI est le mécanisme national de riposte qui permet, à travers une approche participative et intégrée, d'apporter une réponse holistique et pérenne à cette problématique.

(AIP)
nam/kp

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