lundi 1 decembre 2014 par Jeune Afrique

A des milliers de kilomètres de la Côte d'Ivoire, l'ex-président Laurent Gbagbo, depuis sa cellule de la Cour pénale internationale de La Haye, cherche à reprendre la direction de son parti, scénario ubuesque qui ravit le pouvoir avant la présidentielle de 2015.

Sur le bitume défoncé et brûlant d'Abidjan, une multitude de journaux retenus par des pierres regorgent d'anciennes photos officielles de Gbagbo en une, et de sa "lettre de candidature" signée à La Haye le 25 novembre dernier.

"J'accepte d'être candidat" à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI), écrit M. Gbagbo, 69 ans, dans un courrier certifié par un notaire.

"La Côte d'Ivoire a toujours eu besoin d'un FPI fort, rassemblé et uni", poursuit-il, concédant que, "dans les circonstances actuelles", il ne peut "prétendre gérer le parti" comme "dans le passé".

L'ex-dirigeant a été l'artisan de sa propre chute, avec son refus de reconnaître sa défaite face à Allassane Ouattara à la présidentielle de 2010, ouvrant une grave crise qui fait plus de 3. 000 morts.

Alors que son procès pour "crimes contre l'humanité" doit s'ouvrir en juillet 2015, M. Gbagbo feint d'ignorer la grave crise que traverse le FPI, née de sa volonté de reprendre la main sur ce parti, devenu la principale formation de l'opposition ivoirienne. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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