En attendant que Pascal Affi N'Guessan termine la réflexion -dixit son Conseiller en communication, Franck Anderson Kouassi- sur la conduite à tenir, il ne reste pas avare en confidences.
Le président sortant du Front populaire ivoirien (Fpi) s'est confié, en fin de semaine dernière, à des personnes qu'il a reçues à son domicile à la Riviera-M'Badon. L'ex-Premier ministre ivoirien dit n'avoir pas apprécié que son mentor, Laurent Gbagbo, ne l'ait pas contacté directement pour l'informer qu'il voulait reprendre les rênes du parti qu'il a fondé. Le lion du Moronou regrette que ce soit des simples fédéraux qui aient fait acte de candidature pour le chef de la Refondation. Il soutient que cette façon de faire de l'ex-chef de l'État ivoirien est assimilable à une humiliation pour lui. Ni plus ni moins. Pour l'ancien maire de Bongouanou, Laurent Gbagbo n'a pas besoin de raser les murs pour reprendre la tête du Fpi.
La lettre qu'il a reçue de Laurent Gbagbo, jeudi 27 novembre 2014, est considérée par Pascal Affi N'Guessan comme un acte qui vient un peu en retard. Il aurait voulu être l'une des premières personnes à être associée à cette ambition du prisonnier de La Haye. C'est pourquoi, avant même la réception du courrier, l'actuel leader du Fpi a opposé un refus poli à tous ceux qui l'ont approché pour lui demander de ne pas affronter son maître au congrès prévu du 11 au 15 décembre 2014 à Abidjan-Treichville.
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