jeudi 4 decembre 2014 par Soir Info

La lettre que Laurent Gbagbo a signée et fait authentifier par notaire, le mardi 25 novembre 2014, n'est pas la première du genre.

L'ex-chef de l'État ivoirien avait envoyé bien avant, un premier courrier non notarié, mais signé par lui, à son ami et homme de confiance, Sangaré Abou Drahamane. Il revenait au premier vice-président chargé de la stratégie et de la politique générale du Front populaire ivoirien (Fpi) de le rendre public au moment venu. Cette lettre, précisent nos sources, n'était pas destinée à compléter son dossier de candidature. Etant donné que les partisans de Laurent Gbagbo ont toujours argué que les textes de leur parti ne lui font pas obligation de déposer une demande manuscrite devant le Comité de contrôle. Ils ont martelé que des militants pouvaient le faire à sa place. Finalement, ils ont été suivis par le Comité de contrôle qui a validé la candidature du fondateur du Fpi.

La lettre envoyée à Sangaré Abou Drahamane avait pour objectif de montrer, à ceux qui ont encore des doutes, la volonté réelle du prisonnier de Scheveningen de reprendre les rênes de son parti. Parce qu'avant même la publication de ce premier courrier, bien de personnes, au sein même du Fpi, avaient commencé à émettre des doutes sur son authenticité. Un tel courrier, s'il avait existé, constituerait un faux. Le président Gbagbo sait à qui s'adresser dans le parti lorsqu'une décision de cette nature doit être prise. Sa démarche a toujours consisté à expliquer les raisons de ses choix à ses collaborateurs dont Affi N'Guessan n'est pas le moindre , réagissait l'ex-ministre et pro-Affi, Augustin Komoé (Cf, Soir Info du vendredi 28 novembre 2014). ... suite de l'article sur Soir Info

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