jeudi 4 decembre 2014 par Soir Info

La tension était très vive, le mercredi 3 décembre 2014, au lycée municipal de Marcory. La raison, les élèves dudit établissement qui ont plusieurs griefs contre le proviseur, Mme Brou Lydie Denise, se sont soulevés et ont arrêté les cours.

Se sentant en danger, celle-ci s'est enfermée dans son bureau avant l'arrivée des gendarmes et des policiers, pour calmer les ardeurs des manifestants. Sur place, les élèves qui ont abandonné les salles de classe, pour envahir la cour de l'école, scandaient : Proviseur dehors .

Rencontrés, ils nous ont fait part de leurs griefs contre la première responsable de l'établissement. Nous réclamons le départ de Mme le proviseur. Car elle est fermée à toute discussion. Nous manquons de tables-bancs, de salles appropriées, de sécurité et de sérénité. L'école est devenue un endroit où l'on cultive de la drogue. Elle fait lever des cotisations de 5000 Fcfa pour les tenues de sport et refuse de travailler avec le Coges. Nous ne voulons pas discuter avec elle sans la présence de la Drenet , a expliqué Coffi Kévin, le président des élèves du lycée, soutenu par ses camarades.

Des enseignants, même s'ils ont requis l'anonymat, se sont confiés à nous. Ce sont des problèmes réels qui existent depuis longtemps. Les élèves n'ont pas tort. Seulement, il faut savoir revendiquer , a reconnu K.N. Quant à dame O.M, une enseignante du lycée, elle s'est insurgée contre la responsable de l'établissement : Si elle refuse d'écouter les élèves, comment va-t-elle régler les problèmes .

Mme Brou Lydie Denise, rencontrée dans son bureau où elle était sous bonne surveillance des forces de l'ordre, s'est prêtée à nos questions. Selon elle, les problèmes pour lesquels les élèves se soulèvent ne datent pas d'aujourd'hui. Lorsque nous arrivions en 2010, cette école manquait de tout. Au fur et à mesure, nous avons réglé certains problèmes et d'autres sont en voie d'être réglés. Les plus gros qui dépassent nos compétences sont soumis à la hiérarchie qui s'emploie à y venir à bout. C'est une question de patience. Il faut que les enfants comprennent cela et reprennent les cours , a-t-elle expliqué. ... suite de l'article sur Soir Info

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