vendredi 5 decembre 2014 par AIP

Bongouanou - La Coordination des associations des personnes handicapées du Moronou (CAPH-MO) plaide pour une discrimination positive en faveur des personnes handicapées dans les projets de développement initiés par les collectivités locales.

Lors de la célébration de la 22ème journée mondiale des personnes handicapées, mercredi au foyer polyvalent de Bongouanou (Centre-est, région du Moronou), le président de CAPH-MO, Assémien Richard, a demandé qu'une attention particulière soit accordée aux personnes handicapées qui entendent prendre une part active dans l'émergence de la région du Moronou.

"Ce ne sont pas aux personnes handicapées de se faire une place dans la société, mais à la société de réserver une place à chacun, afin d'en faire un citoyen de plein droit", a fait observer M. Assemien, invitant les responsables des collectivités locales de les prendre en compte dans leur programme de développement.

Cette prise en compte, poursuit-il, peut se présenter sous forme de développement de projets spécifiques ou de subvention aux associations dûment constituées et porteuses de projets clairs et précis.

Intervenant au cours de cette journée, le premier adjoint au maire de Bongouanou, Ehouman Aka Antoine, et le premier vice-président du Conseil régional, Assiélou Fiacre, ont exhorté les personnes handicapées du Moronou à ne pas perdre goût à la vie et à transformer le regard que la société porte sur elles, faisantt savoir que le handicap physique ne peut être un obstacle pour atteindre les sommets.

Le secrétaire général 1 de la préfecture de Bongouanou, au nom de Mme le préfet de région, a fustigé les cas de refus souvent constatés lors des campagnes de lutte contre la poliomyélite, avant d'exhorter les personnes handicapées du Moronou à s'assumer pleinement, en sortant des complexes réducteurs.

"Le handicap plus psychique que physique", a conclu M. Sidiki Coulibaly.

(AIP)
hk/kp

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