samedi 6 decembre 2014 par Jeune Afrique

Konan Kouadio Bertin, l'"enfant terrible" du PDCI, brave une nouvelle fois les instances de son parti, le PDCI, en annonçant sa candidature à la présidentielle ivoirienne de 2015. Il s'en explique pour "Jeune Afrique".
Cela fait des semaines qu'il le répète : l'appel de Daoukro (annonçant le 17 septembre dernier le ralliement de sa formation, le PDCI-RDA à la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015), il n'en veut pas. Vendredi matin, lors d'une conférence de presse à Abidjan, Konan Kouadio Bertin dit KKB, député PDCI de Port-Bouët a donc annoncé sa propre candidature pour 2015, qu'il entend maintenir jusqu'au bout même sans le soutien officiel de son parti.
Jeune Afrique : Vous avez annoncé vendredi matin votre candidature à la présidentielle de 2015, de manière un peu inattendue. Cette précipitation a-t-elle un lien avec les rumeurs de plus en plus insistantes autour d'une possible candidature de l'ancien ministre des Affaires Etrangères, Essy Amara, lui aussi issu du PDCI ?
KKB : Ma démarche obéit à une certaine logique et à une certaine constance. Je ne me détermine pas par rapport à aucun autre candidat. Je suis candidat pour sauver le PDCI. Car ne pas avoir de candidat en 2015, c'est participer ensemble à la mise à mort du parti de Félix Houphouët Boigny. Cela fait trois mois, depuis le fameux appel de Daoukro, que j'observe et que je me rends compte que personne n'ose réellement parler au sein du parti. Je prends donc mes responsabilités et décide de me porter candidat.
Oui mais la position du président de votre parti, Henri Konan Bédié, semble clair sur la question. Il veut un candidat unique sous la bannière du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui rassemble votre parti et le Rassemblement des républicains (RDR), d'Alassane Ouattara
Je suis un militant du parti et je franchirai toutes les étapes nécessaires pour mener à bien mon projet. Mais vous savez, comme disait feu Felix-Houphouët Boigny, "la politique est la saine appréciation des réalités du moment" Et si les réalités du pays impliquent que je doive me présenter à la présidentielle directement devant les Ivoiriens, sans passer par les instances du PDCI-RDA, je suis aussi prêt à le faire. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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