samedi 6 decembre 2014 par Soir Info

A l'heure où la question des détenus de la crise post-électorale fait débat en Côte d'Ivoire, la sortie la sortie du ministre de la Justice, des droits de l'Homme et des libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly va sans doute faire tâche d'huile.

En effet au cours de l'installation du président de la Chambre d'Appel qui a eu lieu le vendredi 5 décembre 2014 au Palais de justice du Plateau, le Garde des Sceaux, alors qu'il n'était pas censé selon le programme prendre la parole à cette cérémonie, a critiqué le manque d'efficacité des agents sous sa tutelle notamment sur la question des détentions préventives. Gnénéma La détention n'est pas un sujet comme les autres. C'est un sujet relatif aux droits humains qui engage notre conception de l'Etat de droit. C'est pourquoi le législateur a prescrit des règles strictes afin que la détention d'un citoyen, même pris en flagrant délit soit ordonnée dans le respect de ses droits élémentaires. La détention, qu'elle soit légitime ou arbitraire a de graves conséquences sur la fortune, l'honneur, la dignité et surtout la liberté du détenu () Toutes les autorités, notamment le procureures, doivent veiller scrupuleusement à ce que la garde à vue ne dépassent pas la durée réglementaire () Les abus procéduraux engagent votre responsabilité personnelle () Les longues détentions constituent un gros obstacle pour la Justice. Car, la Justice n'est pas seulement punir , a indiqué le ministre.

Sur la question des demandes de mise en liberté provisoire formulées par les détenus, Gnénéma Coulibaly s'est plaint du comportement des juges. Le traitement des demandes de mise en liberté provisoire manque de célérité , a-t-il fait savoir non sans exhorter les juges et autres procureurs à entreprendre au quotidien, des visites de structures sous votre tutelle . ... suite de l'article sur Soir Info

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