vendredi 12 decembre 2014 par AIP

Bongouanou - Les chefs traditionnels du Moronou souhaitent la réduction et l'harmonisation par l'Etat du coût d'établissement du certificat foncier.

Le coût de l'opération est trop élevé. Nous demandons à l'État d'intervenir auprès de acteurs intermédiaires afin qu'ils revoient à la baisse le coût de leurs prestations. Ainsi, on pourra nous déterminer un prix fixe qui serait incitatif s'est exprimé ainsi Nanan Amon Félix, chef du village d'Anoumaba, au cours d'une rencontre, lundi, avec une mission de la direction du foncier rural,
Selon ces dignitaires traditionnels, la réticence de leurs populations à faire immatriculer les terres réside dans le coût de l'opération.

Le directeur du foncier rural du ministère de l'agriculture et chef de mission, M N'cho Xavier a fait savoir que la question est à l'étude car l'État veut réussir l'immatriculation des terres dans le nouveau délai de dix ans qu'il s'est fixé.
À cet effet, a-t-il relevé, il a été obtenu de l'ordre des géomètres experts une réduction significative du coût de délimitation qui est passé à 10.000F/ha pour une aire minimale de 100 hectares.

Cependant, a-t-il reconnu, d'autres frais existent et grèvent coût total de l'opération.

Le préfet de la Région du Moronou, Mme Nemlin Houandé Henriette pour sa part, a demandé aux populations de ne plus vendre les terres et à en prendre grand soin en entamant le processus d'immatriculation.

La terre est un bien familial. Si vous ne pouvez pas la mettre en valeur maintenant, vos enfants ou petits-enfants pourront le faire plus tard. Elle représente un bien dont doivent jouir plusieurs générations d'une même famille a-t-elle fait observé.

hk/kkf/tm

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023