Le Quartier général (Qg) de campagne de l'ex-président, Laurent Gbagbo, qui tient lieu de siège provisoire de son parti, le Front populaire ivoirien (Fpi), était toujours fermé hier, dimanche 14 décembre 2014.
Nous nous y sommes rendus, le samedi 13 décembre 2014, en fin de matinée, pour nous enquérir de la situation. Déjà, à l'entrée de la cité où se trouve le siège provisoire du Fpi, et où habitent deux ministres de la République, l'on constate la présence d'un véhicule d'intervention de police nationale. Des agents de police, ayant mis des tenues de couleur noir, sont assis non loin de leur véhicule. La circulation devant la cité est fluide, les commerçants aux abords vaquent sereinement à leurs occupations. La présence de la police ne semble pas gêner les riverains. Au portail, rien à signaler. Les vigiles qui assurent la sécurité à l'entrée de la cité sont présents à leur poste, comme d'habitude.
Sans aucun contrôle préalable, nous franchissons le portail, en direction du siège du Fpi. Après quelques minutes de marche, nous atteignons le lieu. Ce n'est pas l'ambiance habituelle. Un calme plat y règne. Cette grande villa qui a servi de Qg au candidat Laurent Gbagbo lors des élections présidentielles de 2010, avait fini pas nous habituer à ces cérémonies bruyantes, conférences de presse et autres activités politiques. Devant le petit portail, une bâche est dressée, et des policiers sont assis. Ils sont là pour assurer la sécurité et s'assurer que la décision de justice, prise le 9 décembre 2014, visant à reporter le quatrième congrès du parti à la rose, qui devait se tenir du 11 au 14 décembre 2014, au palais des sports de Treichville, est exécutée. Le palais des sports étant refusé au comité d'organisation du congrès, les autorités judiciaires et politiques ivoiriennes ont craint que les militants du Fpi se retrouvent à leur siège pour tenir leur réunion. ... suite de l'article sur Soir Info