mardi 16 decembre 2014 par Soir Info

Charles Konan Banny a décidé de briguer la présidence de la République de Côte d'Ivoire.

Entouré de ses plus proches dont son frère aîné Jean Konan Banny, ancien ministre de Félix Houphouet-Boigny, le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr) a reçu des femmes à son domicile de Cocody-Riviera Golf, le samedi 13 décembre 2014. Cette rencontre, la première depuis l'annonce par voie de presse de sa candidature à l'investiture du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) pour la présidentielle de 2015, a été le lieu pour M. Banny de lever un coin du voile sur ses relations avec Henri Konan Bédié.

L'ancien gouverneur de la Banque centrale a notamment fait savoir qu'il a mandaté des personnes afin qu'elles aillent porter à l'ancien président ivoirien, la nouvelle de sa candidature. "Après avoir écrit, j'ai aussi demandé, par respect pour nos traditions, à des personnes ressources respectables d'aller trouver celui qui est le président de notre parti, qui est mon grand frère, qui est plus âgé que moi, à qui j'ai toujours dit: ''je ne ferais jamais rien sans t'avertir''", a déclaré le candidat Banny.

Devant plusieurs centaines de femmes qui scandalisant ''prési, prési'', l'ancien Premier ministre ivoirien a justifié sa candidature aux joutes électorales de 2015. Cet acte, sonne pour le banquier comme une évidence. " J'ai posé cet acte, certains m'ont dit ''c'est un acte courageux'', où est le courage ? Il n'y a pas de courage, c'est acte patriotique, un acte républicain, c'est le prélude à la construction d'une démocratie, c'est-à-dire des systèmes faits de liberté et de respect de droit à la différence dans la paix, sans violence d'aucune sorte, sans agressivité d'aucune sorte", a-t-il déclaré non sans parler de son parti, le Pdci. " Le Pdci-Rda, tout le monde peut l'abandonner, tout le monde peut partir, mais moi je n'en partirai jamais (...). Je ne fais honte à personne, mes s?urs et mes jeunes frères, la jeunesse qui a toujours été l'avant-garde du Pdci. Voici qui je suis, et c'est pour cela que vous m'avez envoyé en mission.Vous m'avez envoyé en mission, la première des choses, il faut que le Pdci lui-même continue à exister, c'est mon premier combat. Mon deuxième combat, c'est que le Pdci veuille bien accepter que je sois son porte-flambeau", a-t-il affirmé. ... suite de l'article sur Soir Info

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