jeudi 18 decembre 2014 par AIP

Les communautés autochtones, et allochtones et allogènes de Gnalégribouo, à environ 25 km au sud de Gagnoa, dans le canton Paccolo, ont fumé mercredi le calumet de la paix, en décidant d'?uvrer désormais main dans la main pour la paix et la cohésion sociale.

Cette réconciliation est l'?uvre du sous-préfet de Gagnoa, Georges Koua Beira et du bureau des Affaires civiles de l'ONUCI basée à Divo, dirigé par Mme Tanoh Kouakou Eba.

"En leur nom, nous vous présentons les excuses des communautés allochtones et allogènes de votre village. Nous sommes sur la voie de la réconciliation. Vivez en bonne intelligence et discutez ensemble s'il y a des erreurs qui surviennent entre vos différentes communautés'', ont déclaré Koua Beira et Mme Tanoh, qui ont exhorté les "étrangers au respect des us et coutumes de leurs tuteurs Bété et ces derniers à éviter de piétiner ceux qu'ils ont accueillis chez eux.''

La crise postélectorale de 2010 a fragilisé le tissu social et exacerbé les conflits intra et intercommunautaires dans le village de Gnalégribouo où depuis lors un problème de cohabitation oppose les autochtones Bété aux allochtones Baoulé, Abrons et les allogènes Malinkés et Burkinabé, mettant ainsi à mal la cohésion sociale.

Le sous-préfet ainsi que 'le chef du bureau des Affaires civiles de l'ONUCI de Divo ont appelé les différentes communautés à s'enrichir de leurs différences.

"Si tu es différent de moi, tu m'enrichis. Les échanges de culture enrichissent mutuellement. Pardonnez-vous et donnez-vous la main pour développer Gnalégribouo, votre village commun'', a encore exhorté le sous-préfet de Gagnoa, donnant rendez-vous aux populations, fin janvier 2015, afin de présenter les résolutions et la charte de bonne conduite adoptées lors d'un atelier.


ja/ask

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