Bongouanou - La jeunesse communale du département d'Arrah (région du Moronou) a demandé, samedi, pardon pour son implication dans les violences intercommunautaires de février 2013, qui ont occasionné la destruction de biens et des pertes en vies humaines.
Le président de la jeunesse communale d'Arrah, Kessé Venance, a présenté les excuses de ses camarades et a demandé pardon à la chefferie et à toute la population d'Arrah.
"Je ne serais pas honnête si je ne dénonce pas les actes indignes commis par certaines personnes et qui ont affecté durant plusieurs décennies, des relations fraternelles entre les communautés vivant paisiblement ici à Arrah", a fustigé M. Kessé.
Il s'est aussi réjoui de la présence du ministre de la sécurité, Hamed Bakayoko, à qui il a traduit le souhait de ses camarades de le voir devenir leur parrain.
"Monsieur le ministre, la jeunesse d'Arrah est heureuse de recevoir quelqu'un de votre trempe. Nous avons besoin d'un modèle comme vous pour venir nous parler. C'est pourquoi, nous prenons l'engagement solennel de ne plus faillir", a-t-il promis avant d'adresser des doléances pour la construction d'un centre de formation professionnelle et un lycée agricole.
Hamed Bakayoko, pour sa part, a demandé à la jeunesse d'être désormais des acteurs de paix et de cohésion sociale.
"Chers amis, vous devez protéger la paix. Il vous faut toujours faire l'économie de la violence", leur a-t-il conseillé.
Il leur a aussi relevé que la finalité de l'objectif de faire la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'orée 2020, fixé par le chef de l'État, vise à offrir à la jeunesse ivoirienne en général, plus d'opportunités en matière de débouchés et d'insertion socioprofessionnelle.
Le ministre de l'Intérieur a respectivement offert la somme de cinq millions de francs CFA aux jeunes pour le financement de microprojets et aux femmes pour dynamiser l'activité coopérative.
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