dimanche 21 decembre 2014 par Jeune Afrique

Grève de militaires, barrages, coups de feu dans Abidjan après l'arrestation vendredi d'un ex-chef de guerre: les rebelles ayant aidé Alassane Ouattara à arriver au pouvoir en Côte d'Ivoire, après son élection mouvementée fin 2010, n'en finissent pas de gêner le régime.

Les incidents impliquant les ex-combattants se multiplient depuis novembre. "Ce sont des mouvements d'humeur qui peuvent arriver. Mais à chaque fois l'ordre est instauré", rassure Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.

Alors qu'une présidentielle est prévue en octobre 2015, l'image d'une Côte d'Ivoire apaisée vantée par les autorités s'émiette toutefois au rythme des incidents.

Abidjan a "attendu trois ans pour neutraliser les rebelles, pour les marginaliser, les mettre au placard. Maintenant, ça va être de plus en plus difficile", juge une source sécuritaire occidentale.

Mi-novembre, des soldats en grève bloquent le pays. Le mouvement démarre de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, puis essaime rapidement pour atteindre Abidjan. Près de 9.000 anciens rebelles, intégrés dans l'armée en 2009 et 2011, exigent le paiement d'arriérés de soldes et des promotions. Alassane Ouattara souscrira à leurs doléances. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023