mardi 23 decembre 2014 par Jeune Afrique

Secoué sur les marchés très concurrentiels du continent, le géant anglo-néerlandais souhaite renforcer ses positions. Sa stratégie pour rester sur le devant de la scène ? S'appuyer sur des acteurs locaux.

Unilever s'est-il endormi sur ses lauriers ? Le géant des biens de consommation, coté à Londres et à Amsterdam, traverse des temps difficiles en Afrique de l'Ouest. Le groupe y est pourtant confortablement installé grâce à des marques populaires - des lessives Omo aux thés Lipton, en passant par les dentifrices Signal ou la margarine Blue Band. Tandis que le Ghana, son deuxième marché dans la région après le Nigeria, a connu une belle croissance avec un chiffre d'affaires qui a progressé de 22 % entre 2010 et 2012, les pays voisins s'enfonçaient dans les crises.

La Côte d'Ivoire a par exemple vu son chiffre d'affaires dégringoler de 147 à 117 millions de dollars (de 115 à 95 millions d'euros) entre 2012 et 2013, avec une perte de 4 millions de dollars. Un choc important pour Unilever, sachant que ce pays est la troisième locomotive dans la région. "Nous avons connu des résultats contrastés ces dernières années", concède Luc-Olivier Marquet, vice-président du groupe chargé de l'Afrique de l'Ouest. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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