vendredi 26 decembre 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis quelques jours, la presse tant nationale qu'internationale, se fait l'écho d'une grève de la faim suivie par certains détenus dits de la crise postélectorale. Ces personnes détenues, suite aux nombreuses attaques armées contre les commissariats et postes militaires intervenues au cours de la fin de l'année 2011, des années 2012, 2013 et tout récemment en mai 2014 à Faitai, réclament leur libération provisoire, car soutiennent-elles être détenues depuis trop longtemps.

Alors que l'instruction des procédures les concernant est achevée et que les procès sont programmés ou en cours actuellement, ces détenus ont entamé une grève de la faim pour exiger leur libération malgré les assurances du procureur de la République, responsable de la Cellule spéciale d'enquête et d'instruction et les démarches des représentants de la communauté.

Les faits reprochés à ces détenus sont d'une extrême gravité et ont entraîné mort d'hommes, notamment au sein des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire. A l'évidence, une telle requête ne saurait prospérer dans un Etat de Droit car se traduisant simplement en un chantage. C'est pourquoi le ministère de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques, prenant l'opinion à témoin publique nationale et internationale, demande une fois de plus aux détenus grévistes, dont certains se sont désolidarisés, de, immédiatement mettre fin à leur mouvement.

Fait à Abidjan le 25 Décembre 2014
Le procureur de la République
Adou Richard Christophe

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023