vendredi 26 decembre 2014 par AIP

Tafiré ? Le changement saute à l'?il du visiteur, du résident ou de l'étranger qui a connu, il y a à peine un an, la commune de Tafiré, située dans le département de Niakaramandougou (centre-nord, région du Hambol).

Cette transformation notable de Tafiré est à l'actif notamment de son maire, le journaliste Coulibaly Sounkalo, de son nom de plume, Charles Sanga, témoignent des résidents interrogés par une journaliste de l'AIP, visiteuse occasionnelle de cette commune de 15.000 âmes (RGPH 1988) disséminées dur 1900 km².

Dans son programme de campagne, il avait promis de faire de Tafiré une ville coquette, et s'en est donné les moyens, au regard des réalisations faites depuis son investiture en qualité de premier magistrat de la commune, les 14 et 15 février dernier.

Au nombre des réalisations du maire qui est à son tout-premier mandat, la construction d'un forage sollicité auprès du président de l'Association des régions et districts de Côte d'Ivoire (ARDCI) et ancien Premier ministre, Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, qui en avait fait la promesse à la cérémonie d'investiture dont il assurait le patronage.

Depuis 1998, des quartiers de Tafiré n'avaient plus d'eau , se souvient le président du conseil de gestion de la Société coopérative simplifiée Wah-Gban de Tafiré, Coulibaly Pékan Siriki, résident du quartier Noumousso (cité des forgerons, en langue Malinké) ou Diogaha, en langue autochtone Tagbana.

Ce forage d'une capacité d'une dizaine de mètres cubes par heure permet d'alimenter au quotidien au moins trois quartiers en eau potable, les autres quartiers étant servis par l'ancien forage, renchérit le maire, dans un entretien téléphonique, jeudi, avec l'AIP.

En outre, les anciennes voies de la commune ont été réhabilitées et de nouvelles non encore bitumées ouvertes. Concernant les voies de communication, Charles Sanga n'a pas attendu d'être maire pour créer, en 2012, la radio locale, Katana FM, inaugurée toutefois dans la foulée de son investiture, indique-t-on.

Grâce à la société Côte d'Ivoire Energie sollicitée par le journaliste-maire, il y a eu l'électrification partielle du quartier populaire Sonzoribougou. Charles Sanga qui a demandé également l'appui du Programme présidentiel d'urgence (PPU) pour renforcer l'électrification dans la commune, dit par ailleurs avoir obtenu un soutien, par le truchement d'un cadre de la ville, d'assez de places pour que les cadres puissent y construire.

L'équipement de l'hôpital en lits, d'un hangar pour les vaccinations, en chaises et médicaments; l'équipement des écoles primaires et de la maternelle de Tafiré; l'informatisation complète des services de la mairie; l'enlèvement quotidien des ordures ménagères par un tracteur et des tricycles obtenus par la mairie, en plus du tracteur PPU; la réhabilitation et l'équipement du Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC); l'équipement de la gendarmerie en matériel roulant figurent au titre des réalisations.

L'on cite aussi l'appui à l'emploi des jeunes à travers notamment un projet rizicole financé à environ 94 millions FCFA par le Fonds national de la jeunesse (FNJ) et devant générer 100 emplois directs et 250 indirects; le don récent d'un matériel de sonorisation à l'église catholique; l'organisation d'un arbre de Noël l'année dernière, une première à Tafiré et qui sera remise ces jours-ci au profit de centaines d'enfants sélectionnés selon les critères d'excellence à l'école; le jumelage entre Tafiré et Jacqueville (sud, région des Grands-ponts).

Le lobbying du maire auprès d'opérateurs privés a permis l'installation d'un collège privé et d'un supermarché, ainsi que le projet de construction de deux stations-service dans la ville qui n'en dispose pas encore, et dont les avis d'enquête commodo et incommodo sont lancés. De plus, un terrain de football est en chantier et il est annoncé l'édification imminente d'un centre polyvalent de même que la réhabilitation des toilettes publiques à la gare routière.

Le lotissement de plusieurs quartiers est effectué, pour des montants attractifs, aussi bien au quartier Résidentiel que dans les cités populaires, rapporte une source introduite.

En un an d'exercice, nous sommes trop avancés dans les promesses. Nous n'avons pas fait des promesses pour en faire, mais nous avons fait ce qui est réalisable , a affirmé le maire, joint au téléphone. Pour 2015, il annonce la construction du commissariat de police et de l'hôtel de ville, conformément à une promesse faite lors de son investiture par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

Tout en soulignant l'insuffisance du budget alloué par l'Etat, 56 millions FCFA pour l'investissement et 49 millions pour le fonctionnement, Coulibaly Sounkalo compte poursuivre ses contacts pour donner fière allure à Tafiré. La commune dispose d'un budget global de 148 millions en 2014, si on ajoute à la subvention de l'Etat les ressources internes (taxes).

Pour tenir ses promesses faites aux populations, le budget de 2015 qui se chiffre à 300 millions (non encore adopté) devra être renfloué. Pour ce faire, le jeune maire compte trouver de l'argent dans l'investissement privé, en imaginant beaucoup de mobilisations de ressources .

Le seul hic, la voie depuis Bouaké réhabilitée par ADO (le Président de la République, Alassane Ouattara, ndlr) à l'occasion de sa visite d'Etat en 2013 au Nord est fortement dégradée , regrette le président du conseil de gestion de la Société coopérative Wah-Gban de Tafiré, Coulibaly Pékan Siriki, qui s'enchante de toutes les réalisations effectuées en si peu de temps par le maire.

cmas

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