Le directeur général de l'Institut national de la statistique (Ins) Ibrahima Bah a reçu lundi à Cocody le grand prix panafricain du meilleur statisticien. Il a été récompensé en même temps que cinq autres cadres ivoiriens qui se distinguent par leur ardeur et rigueur dans leurs domaines respectifs. Il s'agit du directeur général du cadastre Cissé Aboubakary, Raymond Koffi, Pca d'une coopérative de café cacao, le supérieur évangélique Kanon Luc, président de l'Eglise du christianisme céleste et de Nangui Kacou Nestor, chef du village de Blokhauss. Les grands prix d'honneur leur ont été décernés par le Comité national de distinction (Cnad), structure dirigée par Isidore Gauze. Dans son discours, en tant que parrain du prix et lauréat, Ibrahima Bah a dédié son prix au chef de l'Etat pour la confiance qu'il lui a renouvelée en le nommant comme directeur général titulaire'' et non intérimaire à la tête de l'Ins. Pour lui, ce prix revêt une signification : amener à cultiver la vertu du travail. Vous avez voulu reconnaître mes qualités professionnelles, mes talents managériaux d'une carrière de plus de trente ans. Que ces efforts soient célébrés par nos concitoyens nous réjouit. Nous avons l'intime conviction du devoir accompli et bien accompli, a-t-il dit à l'endroit des promoteurs du prix. Selon Ibrahima Bah, seul le travail peut permettre de comprendre que le sous-développement de l'Afrique n'est pas une fatalité. L'exemple des Brics (Brésil, Russie, Inde, Corée et Afrique du Sud) est à ses yeux là pour le démontrer. C'est pourquoi, il a soutenu que l'émergence de la Côte d'Ivoire est possible à l'horizon 2020. Le taux de croissance supérieur à deux chiffres en est selon lui, un indicateur.
SD