mardi 6 janvier 2015 par RFI

En Côte d'Ivoire, le procès de 82 dignitaires de l'ancien régime a rouvert ce mardi matin. Il s'était brièvement tenu fin décembre avant d'être reporté. Les prévenus sont accusés d'actes de violence commis durant la crise post-électorale de 2010-2011. Parmi ces dignitaires, il y a Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président. Poursuivie pour atteinte à la sûreté de l'Etat, elle n'était pas présente dans le box où seuls six prévenus ont fait face à la cour, ce mardi matin.

L'audience a débuté une fois de plus avec deux heures de retard et une acoustique toujours aussi déplorable pour la bonne compréhension des échanges dans cette salle de la cour d'assises d'Abidjan. Le premier des six accusés cités à la barre ce mardi matin était Jean-Marius Kéipo, dit Petit marteau . Un homme de petite taille portant barbe et crâne rasé, tradipraticien de Yopougon accusé de participation en bandes armées, xénophobies, tribalisme.

Petit marteau est affublé d'un autre surnom, celui de chef ou général des brûleurs . Un surnom que l'accusé nie farouchement et que l'on lui aurait donné car il aurait menacé certains partisans de l'actuel président Ouattara de les passer à l'essence avant de les incendier. Dénégation de l'accusé même si un premier témoin a été cité par la cour. Il s'agit d'un voisin dont la femme enceinte a été tuée d'une balle, tirée par l'un des hommes de main de Kéipo, désigné par ce témoin comme étant en fait un chef de bande, un milicien de Laurent Gbagbo. ... suite de l'article sur RFI

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