mercredi 7 janvier 2015 par Nord-Sud

L'ancien patron du football ivoirien tentera, le 7 avril 2015 au Caire, de remporter une nouvelle bataille pour conserver sa place au comité exécutif de la Fifa. Pour y parvenir, Jacques Anouma dit avoir besoin du soutien de tous les Ivoiriens.

Heureux du parrainage de sa candidature à la faveur des prochaines élections au comité exécutif de la Fifa, le 7 avril 2015 au Caire, Jacques Anouma a rassemblé la presse hier à son cabinet au Plateau afin de témoigner ses remerciements au président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Sidy Diallo. Il y a de bonnes nouvelles en ce qui me concerne, a-t-il commencé par dire. Avant de poursuivre : Depuis le 20 décembre 2014, nous avons introduit une demande de parrainage de ma candidature à la Fif. Le 30 décembre 2014, Sidy Diallo a accepté de parrainer notre candidature. Le courrier est bien arrivé au siège de la Confédération africaine de football (Caf), le dimanche à 12 h 47 mn. J'adresse mes remerciements au président de la Fif et à son comité exécutif. Je ne m'en doutais pas. Il a posé un acte responsable. Eclairant certaines lanternes sur ce qui l'attend le 7 avril 2015, Jacques Anouma a précisé : Contrairement à ce qui a été dit, une fois élu, je ne deviendrai pas membre à vie du comité exécutif de la Fifa mais plutôt membre d'honneur. Pour avoir ce statut toutefois, il faut avoir trois mandats de quatre ans. A ce moment, je participerai aux grandes manifestations de la Fifa mais plus aux réunions du comité exécutif. Le 14 janvier prochain à Malabo, la Caf validera pour sa part les différentes candidatures. Il faut également savoir que l'élection à venir concernera la période 2015-2017. Le comité exécutif de la Fifa proposera une modification des conditions d'éligibilité. Il me faudra donc gagner en 2015 et en 2017 pour devenir membre d'hon­neur de la Fifa, a souligné M. Anouma. Inutile d'affirmer que l'actuel président de l'Afad se prépare à visiter les 54 pays africains, à la recherche de voix. Je n'ai pas le choix. On se remettra, mon équipe et moi, en campagne. Il faudra convaincre une trentaine de pays et nous avons trois mois pour cela.

Beaucoup de zones ont changé de présidents de Fédérations. Il va falloir recoller les morceaux. Une telle campagne demande de grands mo­yens. Nous profiterons de la CAN et de la présence de plusieurs pays à Malabo pour faire du lobbying. Je serai à Malabo pour faire campagne. Ce n'est pas gagné d'avan­ce. Evoquant la prochaine grand-messe du football africain et les chances ivoiriennes pour terminer, Jacques Anouma se réjouit de ce que les Eléphants ne soient plus favoris. Les choses devraient se passer entre l'Algérie, le Ghana et la Côte d'Ivoire. Mieux vaut ne pas être favoris. C'est sur le terrain que les choses se dérouleront. Nos joueurs auront moins de pression, les dirigeants aussi. Une CAN se gagne sur des détails. Il y a un beau coup à jouer.

Guy-Florentin Yameogo

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