mercredi 7 janvier 2015 par Jeune Afrique

Soupçonné d'avoir été à la tête d'une milice qui a semé la terreur autour du carrefour Obama d'Abidjan lors de la crise postélectorale de 2010-2011, Jean-Marius Kéipo, surnommé le "général brûleur" par l'accusation, nie tous les faits qui lui sont reprochés. Mais mardi, des témoignages accablants ont été déposés contre lui dans le cadre du procès de Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés.

Il est l'un de 82 co-accusés de Simone Gbagbo, l'ancienne première dame de la Côte d'Ivoire, dont le procès a repris, le mardi 6 janvier, après une semaine d'interruption. Jean-Marius Kéipo a été le premier à être entendu devant la Cour d'assises d'Abidjan.

Soupçonné d'avoir été chef d'une milice lors de la crise postélectorale ivoirienne, Jean-Marius Kéipo est poursuivi pour plusieurs chefs d'accusation : atteinte à la défense nationale, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, troubles à l'ordre public, coalition de fonctionnaires de rébellion, tribalisme et xénophobie. Ce que l'accusé a rejeté en bloc. "Je ne reconnais pas les faits. Je suis une victime de cette crise", a-t-il répondu devant la Cour.

Mais les dix témoins qui se sont ensuite succédé à la barre l'ont accablé à tour de rôle. Selon leur récit, l'accusé opérait dans un secteur du quartier populaire de Yopougon, réputé pro-Gbagbo. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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