jeudi 8 janvier 2015 par L'Inter

Les agents de santé et l'ensemble du personnel de l'hôpital général de Koumassi ne sont pas contents des conditions dans lesquelles ils travaillent.

Ils n'en peuvent plus de supporter des odeurs nauséabondes provoquées par les eaux usées qui stagnent devant l'établissement sanitaire, de même que les fortes exhalaisons produites par la poubelle créée dans le jardin extérieur de l'hôpital. Ils menacent donc de tout arrêter si des solutions définitives ne sont pas trouvées à ces problèmes, auxquels s'ajoute le vacarme provoqué par les wôro-wôrô et les vendeurs établis le long de la clôture de l'établissement.

En effet, le jardin extérieur de l'hôpital général de Koumassi est transformé en un dépotoir qui dégage une odeur insupportable pour les passants et pour les patients et le personnel de l'hôpital. A cela, se mêlent des eaux usées provenant des égouts et qui barrent les deux entrées de l'enceinte. Pour pouvoir y accéder, les patients et leurs parents sont obligés de passer sur un pont de fortune.

Cette situation est fortement décriée par les responsables de l'hôpital. Des malades qui viennent pour leur santé vont contracter encore des maladies à l'hôpital, ce n'est pas normal. Non seulement, ce n'est pas bon pour le personnel, mais pour la population elle-même, et surtout l'image de l'hôpital. Cela peut empêcher les malades de fréquenter l'hôpital, qui est de surcroît un hôpital général, où les centres de santé communautaires réfèrent les patients. Nous qui travaillons ici, notre santé est en danger. On ne supporte pas ces odeurs et on ne peut pas travailler dans ces conditions , ont dénoncé les travailleurs, le vendredi dernier 2 janvier. Malheureusement, cette situation perdure. ... suite de l'article sur L'Inter

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