Bouaké - La lutte pour le contrôle du front populaire ivoirien (FPI) est le seul problème qui divise ce parti, selon son 5e vice-président chargé de la défense et la sécurité, Michel Amani N'Guessan, qui l'a relevé au cours d'une rencontre avec les militants FPI de Bouaké.
"Aujourd'hui, le problème unique au FPI, c'est la lutte pour le contrôle du parti", a déclaré Amani N'Guessan, samedi à prpos de la crise qui secoue le FPI, affirmant être "témoin de ce qui s'est passé à l'origine".
Aux fédéraux, secrétaires de sections et quelques militants présents à la rencontre d'échange qu'il a dirigée, M. Amani a fait savoir que la crise à commencé depuis la sortie de prison d'Affi N'Guessan avec le refus de certains leadeurs de céder les postes qu'ils occupaient au sein de la direction intérimaire du parti reconstituée au lendemain de la crise poste-électorale.
A l'en croire, la direction intérimaire avait entamé un travail consistant à redonner confiance aux militants, restaurer le parti et redorer son image, mais les membres avaient convenu de céder les postes qu'ils occupaient à leurs titulaires statutaires au moment où ces derniers seraient disponibles.
M. Amani qui affirme être mandaté spécialement par M. Affi, pour échanger avec eux, a dit à ses interlocuteurs qu'il soutient le président statutaire du FPI par principe, parce qu'il est contre ?'les coups d'Etat''.
"Honnêtement, pour le moment, Affi N'Guessan a été élu depuis 2001, tant qu'il n'y a pas un congrès pour élire un nouveau président, Affi est président du FPI", a-t-il lancé, invitant les potentiels candidats à accepter l'application des textes du parti.
Répondant à ceux qui affirment que M. Laurent Gbagbo réclame la tête du FPI, il a déclaré: "Nous ne croyons pas. Là est le débat. Si nous sommes convaincus que Gbagbo Laurent est candidat, il n'y a plus de débat".
Le 5e vice-président chargé de la défense et la sécurité a réaffirmé son attachement au père fondateur du FPI, M. Gbagbo Laurent qu'il considère comme son père spirituel. "Jamais je ne trahirai Gbagbo", a-t-il dit.
Il a mis en mission les fédéraux et secrétaires de sections pour continuer l'explication de la crise à tous les militants.
(AIP)
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