Yamoussoukro, - La grève de soixante-douze heures lancée par le collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l'enseignement professionnel et technique de Côte d'Ivoire (CEGEPT-CI) débutée, ce lundi pour protester contre les projets et réformes du ministre Gnamien Konan a été suivie à Yamoussoukro (centre région du Bélier).
Dès les premières heures de cours, la délégation du CEGEPT-CI conduite par Coulibaly Sékou, conseiller du secrétaire général du collectif, a sillonné les établissements pour porter le message aux élèves qui ont aussitôt déserté les classes.
''Notre intention est d'arriver à rencontrer notre ministre de tutelle pour lui faire part de notre vision et suggestions relatives à ses réformes sur la suppression du BTS avec une année zéro pour apprendre l'anglais et l'informatique, l'affection hasardeuse des nouveaux bacheliers sans tenir contre de la série du BAC'', a fait savoir le représentant du secrétaire général du CEGEPT-CI Kamagaté Ben.
Selon Coulibaly Sékou, la grève ne s'inscrit pas dans une logique de défiance de l'autorité, mais vise à faire respecter l'application de la charte de bonne conduite signée depuis 2012 entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les étudiants des grandes écoles de Côte d'Ivoire, a-t-il précisé.
Dans une charte baptisée du nom du Pr Alhassane Salif N'Diaye, les étudiants de Côte d'Ivoire, se sont engagés à renoncer à la violence et à préserver un esprit civique sur le campus dans leur révendications. '' Cette même charte autorise également les étudiants à obtenir une audience pour poser leurs problèmes et c'est ce que nous tentons vainement d'obtenir avec le ministre Gnamien Konan depuis son arrivée à la tête du ministère'' a expliqué Coulibaly Sékou du CEGEPT-CI.
nam/ask