mercredi 14 janvier 2015 par AIP

Abidjan - Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, a affirmé dans une note transmise mercredi à l'AIP que le limogeage du directeur de l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (INSAAC), Tiburce Koffi, "trouve sa justification dans les règles de fonctionnement de l'administration et non dans des raisons politiques".

"J'ai justifié et argumenté ma demande et j'ai obtenu le limogeage de M. Tiburce Koffi en bonne et due forme, selon les règles et principes de fonctionnement de notre administration", a précisé le ministre de la Culture, ajoutant que l'ex-directeur de l'INSAAC a commis des fautes administratives graves conformément au statut général de la fonction publique.

M. Koffi, selon le ministre, a violé la loi n°92-570 du 11 septembre 1992 portant statut général de la fonction publique, en son article 23, qui dicte à tout fonctionnaire de faire obligation de loyauté, de dignité et de dévouement à l'endroit de l'administration et de son chef.

"En outre, il a violé l'article 26 de la même loi, en son alinéa 4, dans les obligations faites à tout fonctionnaire de ne divulguer de secrets professionnels. Or dans son livre, l'ex-directeur de l'INSAAC dévoile, dans une note en bas de page, des échanges faits dans le cadre de ses fonctions avec des parents d'étudiants de son institut", explique le ministre Bandama, dans le document.

Pour terminer, il a souligné que cette décision de limogeage vient bien de lui et non du Premier ministre, encore moins du président de la République.

M. Tiburce Koffi a été remplacé le 2 janvier par Paul Marie Koffi Kossonou, auparavant conseiller technique au ministère de la Culture et de la Francophonie.

tad/kkp/kam

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