jeudi 15 janvier 2015 par Soir Info

L'information émane du Tribunal militaire d'Abidjan que préside Ange-Bernard Késsi Kouamé, procureur militaire, commissaire du gouvernement. Son parquet est aux trousses de six (6) indélicats éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo).
L'un d'entre eux est d'ores et déjà sous les verrous. Pour les besoins de l'enquête, notre source s'est gardée de révéler les  identités de ces éléments du Ccdo.  A ces 6 soldats  placés sous la responsabilité morale,  militaire et administrative du  Commandant Inza Fofana dit Grouman qui a remplacé  le Lieutenant-colonel Issiaka Ouattara dit Wattao mardi  22 juillet 2014, il est reproché des faits   d'enlèvement, de violence, d'abus de pouvoir, de chantage,  de tentative d'extorsion de fonds et d'attentat à la pudeur .  Ils sont tous en service à la caserne du Ccdo de Marcory Zone 4. 

Mlle D. A, qui devrait  convoler  en juste noce avec son financé le 11 novembre 2014 a été enlevée, avec son futur époux, dans la nuit du 10 novembre  du même mois par ces soldats mis en cause.  Les deux amoureux s'étaient retrouvés sur le  terrain Seyni Fofana , dans la commune de Port-Bouet, en vue de mettre la dernière main aux  préparatifs du mariage.  C'est en ces lieux que le rapt  du couple s'est  produit,  non loin de l'Eglise catholique vers 22 h 30 mn. 

Aux moyens de leurs armes de guerre, notamment, des kalachnikovs et des pistolets automatiques, ces soldats ont  embarqué  de force Mlle D.A et son conjoint  à bord de leur véhicule de patrouille.  Plus tard, dans la pénombre d'une rue  du Port Autonome d'Abidjan, dans les environs du   Grand Moulin , ils abandonnent le mari et poursuivent leur route avec la jeune dame.  Direction, le gigantesque quartier précaire  baptisé   Zimbabwé , à Vridi.    Lorsque nous sommes arrivés quelque part sur une voie  non éclairée, ils m'ont demandé de me dévêtir Je me suis mise à pleurer. Je les ai suppliés, mais ils n'ont pas voulu entendre  raison Ils m'ont menacé avec leurs armes, disant qu'ils allaient m'abattre si je  n'obéissais pas à leur injonction. C'est ainsi, en pleurs,  que j'ai enlevé mes habits. Puis, ils m'ont soumis des traitements aussi dégradants que deshumanisants  explique la jeune dame.  En fait, ces soldats ont fait plusieurs prises de vues (photo) et réalisé des vidéos à des fins pornographiques de la jeune dame dans sa  tenue d'Eve . Elle sera libérée et  abandonnée vers 3 h du matin aux abords du cimetière de Port-Bouet. 

Depuis, le  couple est soumis à un  chantage intense de la part de ces soldats qui exigent  le  versement de la somme de 300.000 Fcfa, faute de quoi, menacent-ils  la vidéo et les photos seront mises  ligne sur Internet .  C'est alors que le couple, par une plainte, a saisi le Tribunal militaire. ... suite de l'article sur Soir Info

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