jeudi 15 janvier 2015 par Soir Info

C'est le remake des deux premiers assauts perpétrés dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 janvier 2015, dans le département de Tabou, frontalier avec le Liberia, qui avaient fait, au moins 3 morts dont deux dans les rangs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci).
Dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 janvier 2015, des individus, lourdement armés, après avoir contourné les positions des Frci ont pris pour cible le village de Irakoté, dans la petite sous-préfecture d'Olobio. Selon nos sources, Nemlin Néan, le président des jeunes d'Irakoté ,a été grièvement blessé à la poitrine par ces individus sans visage. Il a été évacué, d'urgence, au centre de santé urbain d'Olobio.
C'est aux environs de 2 h du matin que ces assaillants ont lancé l'offensive sur le village qu'ils avaient, au préalable, encerclé, et ont intimé l'ordre aux habitants, de se garder de faire des gestes déplacés, sinon   ils seront traités comme des ennemis . Assaillants déstabilisateurs du régime Ouattara ou vulgaires pillards affamés ? En tout cas, ils vont jeter leur dévolu sur une boutique bien achalandée dans le village qu'ils ont pillé, emportant 15 sacs de riz, avec, comme  bonus , la somme de 300.000 Fcfa. Puis, comme pour couvrir leur fuite, ils ouvrent le feu sur le réservoir plein d'essence de la moto du propriétaire de cette boutique qui explose.
Le lendemain, de peur de nouvelles attaques, les populations ont massivement quitté leur village. Ce sont au moins 1500 âmes qui ont fuient les villages d'Irakoté, Dayounké et Olobio pour se retrouver dans la nature. Selon nos sources, dans cette débandade généralisée, certaines populations ont trouvé refuge dans le village de Seh, dans la sous-préfecture d'Olobio où le Haut commissariat aux refugiés (Hcr) et la Croix rouge de Côte d'Ivoire, sont en train d'organiser une prise en charge, en vue, notamment, de la livraison de vivres et de non vivres aux populations deplacées.
Signalons que depuis quelques jours, le département de Tabou, qui couvre également la sous-préfecture de Grabo, est le théâtre d'attaques meurtrières de la part d'individus dont on ignore encore les vraies motivations. De fait, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2015, des individus lourdement armés au nombre d'une vingtaine avaient attaqué les positions des forces de défense et de sécurité à Grabo dès 3h du matin. Les échanges de tirs ont duré une heure de temps et les forces de défense ont réussi à les repousser énergiquement. ... suite de l'article sur Soir Info

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