jeudi 15 janvier 2015 par LInfodrome

Dans une déclaration dont nous avons reçue copie, mercredi 14 janvier 2015, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a assumé le limogeage de Tiburce Koffi et fait une mise en garde.

Depuis le limogeage de Monsieur Tiburce Koffi, la presse et les internautes s'interrogent. Depuis les États Unis ou il se trouve, Monsieur Koffi fait des déclarations dans les médias, accable et accuse. Il se met dans la peau d'un zélé et loyal serviteur de la République frappé par une mesure injuste, alors que pour savoir les motifs techniques et administratifs de son limogeage, il aurait pu, comme cela se fait dans l'administration, demander à se procurer copie du procès-verbal ou de la note ministérielle sollicitant son départ de la direction de l'Insaac.

Car il faut le dire, c'est bien moi, le ministre de la Culture et de la Francophonie, ministre de tutelle de Monsieur Tiburce Koffi, qui ai demandé au Premier Ministre, le 30 décembre 2014, le limogeage de l'ex directeur de l'Insaac.

J'ai justifié et argumenté ma demande et ai obtenu le limogeage de Monsieur Tiburce Koffi, en bonne et due forme, selon les règles et principes de fonctionnement de notre administration. D'abord par pur parallélisme de forme. C'est le ministre de la Culture et de la Francophonie qui a soumis au Premier Ministre, au Président de la République et au gouvernement la nomination de monsieur Tiburce Koffi au poste de Directeur de l'Insaac. C'est donc le même ministre qui soumet le limogeage de l'intéressé suivant la même procédure. Il faut préciser que le limogeage de Monsieur Koffi trouve sa justification dans les règles de fonctionnement de l'administration et non dans des raisons politiques.

En d'autres termes, Monsieur Tiburce Koffi n'est pas limogé parce qu'il a écrit un livre dans lequel il s'insurge contre l'Appel de Daoukro, ou parce qu'il prend des positions politiques favorables et (ou) défavorables au chef de l'état, mais parce que dans son livre, l'auteur se livre a des licences attentatoires à l'honorabilité du chef de l'état.
Monsieur Tiburce Koffi y tient des propos outranciers, se livre à des insinuations calomnieuses et même injurieuses aussi bien à l'endroit du Président de la République qu'à l'endroit de plusieurs autres hautes personnalités de notre pays.

Ces propos, insinuations, et réflexions (que je ne peux citer par respect a l'image et a l'honorabilité du chef de l'état) violent la loi n° 92-570 du 11 septembre 1992 portant Statut Général de la Fonction Publique, en son article 23 , qui , a tout fonctionnaire, fait obligation de loyauté, de dignité et de dévouement à l'endroit de l'Administration et de son chef.

Ce même article prescrit l'obligation de réserves aux fonctionnaires et cette obligation de réserves et de loyauté pèse encore plus sur les hauts fonctionnaires et principalement sur ceux qui détiennent une parcelle du pouvoir à eux concédée par le chef de l'état.

En prenant les positions qui sont les siennes, dont la pudeur, je le répète, m'interdit de les reprendre ici, Monsieur Tiburce Koffi a gravement violé la loi sus- citée, se montrant de facto irrévérencieux, outrecuidant et déloyal à l'endroit du Chef de l'Administration : le Président de la République.

En conséquence de quoi Monsieur Tiburce Koffi est sanctionné. Il s'agit donc d'une sanction administrative et non politique. En outre, monsieur Tiburce Koffi viole l'article 26 de la même loi, en son alinéa 4, dans les obligations faites à tout fonctionnaire de ne divulguer de secrets professionnels. Or dans son livre, l'ex Directeur de l'Insaac dévoile, dans une note en bas de page, des échanges faits, dans le cadre de ses fonctions, avec des parents d'étudiants de son Institut. Encore faute, faute grave même! ... suite de l'article sur LInfodrome

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