lundi 19 janvier 2015 par L'Inter

Mis aux arrêts suite aux affrontements à la machette entre syndicalistes du transport routier de Cocody qui ont fait plusieurs blessés graves, Traoré Adama, délégué du Haut-conseil des transporteurs de Cocody et Laba Roger, président du collectif des syndicats de Cocody, n'ont pas regagné leurs domiciles.
Ces deux leaders syndicaux ainsi que 7 ?'gnambros'' (jeunes chargeurs et collecteurs des taxes syndicales dans les gares), ont été transférés à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 janvier 2015. Ce transfèrement dans le pénitencier de Yopougon met fin à leur détention dans les locaux de la préfecture de police au Plateau depuis mardi dernier.
De l'avis de leurs proches, ce sont les syndicalistes opposés à l'application de l'arrêté du maire N'goan Aka Mathias qui  manipulent la police et la justice  pour les maintenir en prison, loin des gares routières. Il s'agit de l'arrêté n° 4326 CC/SG/DST/14 du 12 décembre 2014, déterminant la liste des organisations de transporteurs et de chauffeurs, qui porte à 26 le nombre de syndicats autorisées à exercer à Cocody.
Contre 7 syndicats sous l'ex-maire Diagou Gaumont. Répartis en deux groupes de 13 structures, ces 26 structures doivent se répartir les jours d'encaissements sur le terrain. Dès l'éclatement de la crise, le président Traoré Adama était sur le terrain pour calmer les esprits et appeler les opposants au respect de la mesure de l'autorité municipale. Il ne peut être tenu pour responsable des agressions qui ont éclaté depuis mardi dernier. Il y a une volonté de le maintenir en prison pour pouvoir l'écarter du milieu afin de lui retirer son jour de travail et déchirer l'arrêté municipal qui met fin au règne depuis plus près de 20 ans d'une minorité de syndicalistes. C'est pour cela qu'il est en prison. Il en est de même pour Laba Roger qui, lui, est une victime puisque c'est pendant son jour d'encaissements que les heurts ont éclaté , ont-t-ils déclaré.
Ils ont par la suite, appelé le maire N'goan à ne pas reculer devant le  chantage des anciens syndicalistes qui man?uvrent, par la violence et la manipulation de la Justice pour le contraindre à annuler son arrêté. Notons qu'en attendant le procès à l'encontre des deux syndicalistes et des 7 gnambros, un mandat de dépôt de 15 jours a été délivré par les autorités judiciaires. 
 
La réaction des syndicalistes opposés à l'arrêté municipal ... suite de l'article sur L'Inter

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