lundi 19 janvier 2015 par Le Belier Intrépide

Développement de savoir-faire municipaux dans l'aménagement de zones inondables et insalubres à Cotonou et Abidjan , c'est la thématique qui sous-tend le projet Paris-Cotonou-Abidjan (PCA). C'est autour de cet thème qu'un atelier de restitution de ce projet a eu lieu, vendredi 16 janvier 2015, à la salle Emmanuel Dioulo de l'hôtel du District d'Abidjan, en présence du vice-gouverneur N'cho Kouaoh Vincent, de M. Gogoré Bi, représentant du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Christophe Peyron, conseiller technique du ministre d'Etat Hamed Bakayoko et de Mme Anne Sophie Monceau, chargée de projet à la mairie de Paris. Présentant les résultats et les résolutions, Anne Sophie Monceau a indiqué que la finalité du PCA est de promouvoir une gestion concertée des zones urbaines vulnérables entre Etats et collectivités au profit des populations . Ce projet vise premièrement, à contribuer à formaliser des partenariats entre collectivités locales et Etats en matière d'aménagement de l'espace public et d'urbanisme , structurer les rapports entre ces institutions pour harmoniser les points de vue, bien identifier les moyens à engager et les dispositifs à mobiliser en matière d'aménagement. Deuxièmement, il vise à faciliter l'implication des acteurs non étatiques dans la résolution des problèmes d'assainissement, dans l'amélioration des conditions de vie des populations, dans la lutte contre la pauvreté et dans la promotion d'activité génératrices de revenus. En clair, le projet contribue à formaliser les partenariats entre collectivités locales et à réduire la pauvreté .Au titre des résolutions, Anne Sophie Monceau a recommandé de pérenniser la démarche et de renforcer la mobilisation sociale ; la mise en place d'un réseau de cellules opérationnelles avec une expertise avérée à mettre à la disposition des communes tant intra-étatique qu'inter-étatiques. En somme, il faut identifier des zones insalubres en vue de les mettre aux normes requises en matière de salubrité. Au cours de son discours de bienvenue, le vice-gouverneur N'cho Kouaoh Vincent, représentant le Gouverneur Robert Beugré Mambé, a fait savoir : qu'il y a environ trois (03) ans que ce projet a démarré et nous ne pouvons que remercier nos différents partenaires. Pour ce projet qui tire à sa fin, deux sites pilotes sont aménagés dans chacune des villes (Abidjan et Cotonou). Concernant Abidjan, les deux sites expérimentaux sont situés dans les communes d'Adjamé (carrefour de l'indénié) et de Cocody (zoo d'Abidjan). Notons que la formation pour la gestion des projets a eu lieu en 2012. Quant à l'étude de faisabilité, elle s'est faite en 2013. La troisième phase s'est déroulée à Paris en 2014 afin de permettre à la cellule technique de s'imprégner de la méthode de travail française.
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Zone Uemoa : Pour optimiser la gestion des risques par les banques
La Bceao met en place les bureaux d'informations de crédit
A partir de juin prochain, chaque Etat membre de la Banque centrale des états de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) aura son bureau d'informations de crédit pour optimiser la gestion des risques.

La mise en place de bureaux d'informations sur le crédit dans les huit pays membres de la zone Uemoa a été confiée à Créditinfo VoLo, fin novembre. Ces établissements devraient être opérationnels à partir de juin 2015. La mise en place des premiers Bureaux d'informations sur le crédit (BIC) se fera dans les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, Uemoa, (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo). La mise en place de ces bureaux d'informations sur le crédit, qui a bénéficié du soutien de la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale, vise à réduire l'asymétrie d'information entre les prêteurs et les emprunteurs , explique la BCEAO. Ces structures collectent et compilent des informations sur les antécédents de crédit ou de paiement (et défaut de paiement) d'un emprunteur auprès des banques, des établissements financiers et d'autres entités non bancaires (opérateurs télécoms, fournisseurs d'électricité et d'eau, détaillants...). Ces données, éditées par la suite sous la forme de rapports de solvabilité, peuvent être exploitées par les établissements financiers de la sous-région de manière à optimiser la gestion de leur risque et l'octroi de crédit. L'absence de telles structures est l'un des points faibles des pays de la région dans l'évaluation Doing Business de la Banque mondiale.

Pourquoi Crediinfo VoLo ?
Creditinfo Volo, implantée au Sénégal et en Gambie, est une co-entreprise fondée par l'islandais Creditinfo Group, un spécialiste mondial de l'information sur le crédit qui compte parmi ses clients les Banques centrales de la Tanzanie et du Soudan ainsi que la Chambre de Commerce du Cap-Vert. Quant à Volo Africa, c'est un fournisseur de services informatiques détenu majoritairement par des investisseurs africains.
Le système mis en place par Crediinfo VoLo, fonctionne sur un réseau en étoile avec un hub - situé à Dakar, siège de la BCEAO. Et des antennes dans chacun des pays membres de la zone Uemoa. Il sera donc possible depuis la même plateforme d'accéder aux informations de toutes les industries du crédit de tous les États membres , soutient Muhamad Jagana, PDG de Crediinfo VoLo. Qui a soutenu que les premiers BIC de la sous-région devraient être fonctionnels à partir de juin 2015 . C'est cet avantage qui a milité en faveur du choix de cette société

Augmenter le volume de financement dans la zone
En facilitant l'accès des établissements financiers aux informations sur la qualité de crédit d'un emprunteur, la BCEAO espère booster le volume des financements accordés dans la région. Selon les données disponibles sur son site, le secteur bancaire des 8 pays de la zone Uemoa a accordé 743 323 prêts en 2012. Ce volume devrait atteindre 1,075 million en 2017, soit une hausse de près de 45 %.

F. Bilé

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