24 décembre et 31 décembre. Deux jours auxquels sont rattachés deux évènements mémorables, la fête de Noël et celle du nouvel an. Mais avant ces célébrations, tellement de suspens. Chacun veut célébrer l'évènement à sa manière. Chaque année, la population ne manque pas d'imagination pour accueillir la nouvelle année.
Des veillées de prières, des repas en famille, des jouets pour les enfants, des célébrations d'arbre de Noël associées à des gestes de charité. Tout le monde est heureux et veut partager sa joie. Celle de venir à bout d'une année de 365 jours marquée par des échecs, des exploits et des perspectives.
En attendant la célébration de ces fêtes, un constat est récurrent. Il s'agit des embouteillages, des accrochages, des accidents de circulation, des bagarres des "gnambros", des vols et des agressions dans les marchés à ciel ouvert.
Cette voie est devenue un carrefour. C'est incroyable que cette rue qui était peu fréquentée, récemment, puisse enregistrer autant d'automobilistes. Le plus énervant c'est que les conducteurs de véhicules de transport communément appelés ''gbaka'' roulent à vive allure. La vie des passagers est non seulement en danger, mais également celle des piétons .
Une bagarre a éclaté, ce mardi 22 décembre, au carrefour Abatta (Route Bingerville) entre apprenti et des ''gnambros'' (personnes collectant des taxes informelles au niveau des gares informelles). Tu as eu la chance, ils auraient pu crever tes yeux. Personne n'ignore la violence des jeunes de cette corporation , a déploré un piéton qui essayait tant bien que mal d'apporter du secours à l'apprenti, blessé. La victime, quant à elle, ne semble pas abandonner de sitôt ce combat, sans règles. Où, au moins trois ''gnambros'' ont uni leur force pour affronter l'apprenti ''rebelle''. Il a pris des clients à notre gare et refuse de payer la taxe exigée , soutient un des ''gnambros''. ... suite de l'article sur Fraternité Matin