samedi 24 janvier 2015 par RFI

24 000 ex-combattants de la crise ivoirienne doivent encore être réinsérés dans la vie civile ivoirienne. Un défi que le gouvernement doit réussir d'ici le mois de juin prochain. Déjà plus de 46 000 personnes ont bénéficié du programme DDR mais l'effort ne doit pas être relâché et le secteur privé est appelé à la rescousse.

Mille ex-combattants embauchés : c'est le voeu pieux formulé par la DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) qui souhaite que les entreprises privées ivoiriennes ou étrangères contribuent à l'effort de paix. Plusieurs sociétés de notre chambre ont déjà engagé des ex-combattants, explique Jean-Louis Legras, le président de la Chambre de commerce France-Côte d'Ivoire. Si chaque petite société en embauche 4 ou 5 ou même propose des stages de formation, c'est déjà une pierre à l'édifice .

Fidela Sarasssorro, directeur de la DDR aimerait que le secteur privé prenne une part plus importante dans l'embauche ou dans la formation professionnelle des ex-combattants. Pour le moment, je dois avouer que le privé représente très peu [pour ce qui concerne] l'embauche. Mais quand on prend en compte la formation, ils commencent à se positionner. Nous souhaitons pouvoir monter avec une telle initiative , assure t-il à RFI.

Le groupe Bolloré a justement son centre d'enseignement sous-régional pour le personnel de manutention portuaire à Abidjan et Jacques Brouard, le chargé de formation annonce que le groupe contribuera fortement à l'embauche et la formation de personnel en réinsertion. L'enjeu va consister à former 140 caristes et entre 20 et 40 conducteurs de poids lourds, précise Jacques Brouard. Mieux, si nous pouvons le planifier, et en fonction du niveau des candidats . ... suite de l'article sur RFI

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