vendredi 25 decembre 2015 par Jeune Afrique

Finesse, créativité et savoir-faire. Loïc Dablé, 31 ans, formé à l'École de Paris des métiers de la table, n'a rien à envier aux meilleurs chefs parisiens. Mais, contrairement à ses pairs, le Franco-Ivoirien, passé par les cuisines du George V, du Meurice et de l'Apicius, marche sur des terres encore presque inconnues en conjuguant Afrique et gastronomie. Caille rôtie au bissap blanc et farcie aux trompettes de la mort, brandade de lieu noir et patate douce, risotto de poulet fumé et son écume de piment, la cuisine fusion de ce trentenaire originaire de Seine-Saint-Denis dynamite les stéréotypes culinaires.

Depuis octobre, l'ancien apprenti de l'Auberge bressane a investi le café du musée Dapper, consacré aux arts africains et à deux pas de l'arc de Triomphe, où, du vendredi au dimanche, il joue sa partition à guichet fermé. Virtuose aux fourneaux, l'ancien adolescent turbulent l'est aussi au bureau, où, de concert avec sa compagne, il fait fructifier sa notoriété. Télé-réalité, livre de cuisine, conseils aux groupes hôteliers, collaboration avec la grande distribution ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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