lundi 26 janvier 2015 par Le Nouveau Réveil

La marche trébuchante qui donne de la sueur froide aux Ivoiriens continue, à cette 30è édition de la Can. Samedi dernier, au stade de Malabo, les pachydermes ont encore trébuché (1-1) face aux Aigles du Mali. Menés dès la 6è mn de jeu grâce à un superbe but de l'attaquant malien, Bakary Sakho, les poulains d'Hervé Renard ont réussi l'égalisation dans les dernières minutes de jeu par Max Gradel, entré en seconde mi-temps. Comme lors de leur premier match face à la Guinée, où ils avaient égalisé à six minutes de la fin du match, les Eléphants ont encore puisé dans leur dernière énergie, pour éviter le pire devant les Guinéens. On ne peut pas reprocher aux Eléphants de n'avoir pas essayé, mais ils ont fait preuve, une fois encore, d'une stérilité inquiétante dans le jeu. Pendant près de 86 minutes, ils n'ont pas livré un football à la hauteur de leur statut de grande nation de football.

Des transmissions trop lentes, des erreurs techniques grossières : leur prestation n'est pas celle d'un prétendant au titre. Et comme contre la Guinée, les cadres ont largement failli encore une fois. A commencer par Yaya Touré, le capitaine des Orange. Hervé Renard avait pourtant exhorté le quadruple meilleur joueur africain d'assumer, enfin ses nouvelles responsabilités de capitaine et d'être à la hauteur de son statut. Mais le milieu de Manchester City est resté amorphe dans le jeu et ses grands gestes pour inviter ses coéquipiers à se révolter n'ont servi à rien. On l'a même vu s'énerver par moments en deuxième période contre ses coéquipiers et contre l'arbitre de la rencontre. A signaler toutefois à son actif un centre pour son aîné Kolo dont la tête heurtait la barre malienne.

L'une des rares occasions ivoiriennes avant la pause. En seconde mi-temps, Les Maliens, eux, se contentaient de gérer, face aux assauts infructueux des Ivoiriens, leur avantage en pensant tenir la victoire. Jusqu'à ce que Max-Alain Gradel, entré en seconde mi-temps, se mette en exergue et permette aux siens de respirer. L'attaquant stéphanois a surgi in extremis pour mettre les pendules à l'heure et permettre, du coup, aux Eléphants d'obtenir leur 2e point de cette compétition. Ce résultat nul entre Ivoiriens et Maliens n'arrange personne mais épargne les deux équipes d'une éventuelle élimination pour le second tour.

Tout devrait se jouer lors de la dernière journée, mercredi prochain où les Eléphants tenteront de défier les Lions Indomptables du Cameroun, qui n'ont pas encore confirmé leur statut de favori du groupe après deux journées

Par DE BOUAFFO
Envoyé spécial à Malabo

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