lundi 26 janvier 2015 par Jeune Afrique

Croissance impressionnante, construction à tout va, climat des affaires assaini... La Côte d'Ivoire fait des progrès considérables depuis la crise de 2010. Mais tout le monde n'en profite pas.

La Côte d'Ivoire se réveille. L'inauguration du pont Henri-Konan-Bédié mi-décembre a tenu une promesse vieille de vingt ans et symbolisé la fin d'une longue décadence en matière d'infrastructures. L'atterrissage trois fois par semaine de l'avion géant Airbus A380 d'Air France prouve un regain d'intérêt mondial pour Abidjan, malgré les peurs nées de la fièvre Ebola. Et l'arrivée, comme prévu, de 1 500 salariés de la Banque africaine de développement (BAD) après une dizaine d'années d'exil en Tunisie, ne dément pas la confiance qu'inspire à nouveau le pays.

Et comment pourrait-il en être autrement puisque la Côte d'Ivoire croît en ce moment plus vite que la Chine, et qu'en deux ans la taille de son économie a augmenté d'un quart, selon le Fonds monétaire international (FMI) ? Comment nier les grues et les chantiers, oublier les 8 milliards de dollars (6,7 milliards d'euros) de dettes qu'a annulés la communauté internationale ou ignorer la multiplication des centres commerciaux à Abidjan où se presse une classe moyenne rassurée ?

S'il est une personne pour laquelle la Côte d'Ivoire est sans contestation possible de retour, c'est bien le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan. Interrogez-le sur la santé du pays et après un modeste "les choses s'améliorent", c'est un torrent verbal sur les réformes accomplies ou en cours, les chantiers inaugurés ou en projet. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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