mercredi 28 janvier 2015 par Jeune Afrique

Le spécialiste du "cash to goods" Afrimarket, implanté en France et dans quatre pays africains, lève 2,5 millions d'euros, dont 1 million apporté par le groupe de télécoms Orange.

Afrimarket poursuit sa jeune aventure. Le spécialiste du transfert "cash to goods" - qui permet à la diaspora de régler directement depuis la France des dépenses courantes auprès de partenaires en Afrique - a finalisé le 27 janvier sa deuxième levée de fonds, un an et demi après le début de ses activités. A la clé, 2,5 millions d'euros, apportés par Orange (un million d'euros), la société d'investissement Bagatelle Investissement et Management (un million également) et d'autres actionnaire historiques.

Ces fonds permettront à la jeune pousse, qui annonce 30 000 clients et opére dans quatre pays africains (Côte d'Ivoire, Sénégal, Togo, Bénin), de déployer son offre dans de nouveaux pays (Mali et Cameroun), de financer l'ouverture d'une agence en propre en France (récemment ouverte près de Paris) et de proposer de nouveaux services.

Afrimarket entend prendre une part de l'immense marché du transfert d'argent de la diaspora africaine vers le continent, estimé à 60 milliards de dollars par an et largement dominé par Western Union et MoneyGram. La start-up, qui emploie environ 35 personnes dont 15 en Afrique, a passé des partenariats sur le continent avec 300 points de vente alimentaires, santé, électroménager et matériel de construction. Les clients ont la possibilité de choisir un bien précis (que le destinataire du transfert pourra aller chercher) parmi un catalogue. Le panier moyen s'élève, selon Afrimarket, à 100 euros. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023