jeudi 31 decembre 2015 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le secteur privé ivoirien peut poursuivre son chemin d'avenir avec sérénité et optimisme, a estimé jeudi dans son message de nouvel an, le Président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI, patronat), Jean Kacou Diagou, relevant, exprimant toute sa "reconnaissance à tous les partis politiques, et à tous les candidats, pour avoir défendu et préservé la paix en Côte d'Ivoire pendant et après l'élection présidentielle" d'octobre dernier.

"Au lendemain du 25 octobre 2015, jour du scrutin présidentiel, jusqu'à la date limite impartie aux partis politiques pour poser des réclamations, le peuple ivoirien dans son ensemble faisait le constat que notre pays est resté en paix. Les résultats des élections présidentielles ont été acceptés par tous. Les candidats malheureux ont félicité le vainqueur et ont assisté à son investiture", se félicité M. Diagou dans un message transmis à APA.

Pour lui, la démocratie "s'enracine" encore un peu plus dans notre pays qui sort grandi à l'issue de ce "bel exercice électoral"."Au nom du secteur privé ivoirien, je voudrais exprimer toute notre reconnaissance à tous les partis politiques, et à tous les candidats, pour avoir défendu et préservé la paix en Côte d'Ivoire pendant et après l'élection présidentielle de 2015", ajoute le président de la CGECI.

Il a réitéré dans la foulée, au nom du secteur privé ivoirien, ses "félicitations au Président Alassane Ouattara pour son éclatante réélection à la tête de notre pays pour un second mandat. Nous n'avons aucun doute qu'il en fera bon usage".

"La Côte d'Ivoire vient donc de rompre avec ce qu'on pensait être une fatalité, à savoir que les élections en Afrique riment avec la violence et même la guerre. Est-ce le début de l'ère de l'Ivoirien nouveau annoncé ? J'en fonde l'espoir", poursuit Jean Kacou Diagou, se félicitant que "l'année 2015 se termine donc de fort belle manière".

"L'année 2016 s'ouvre sur un horizon lumineux. Chers membres du secteur privé, nous pouvons poursuivre notre chemin d'avenir avec sérénité et optimisme", souligne le président du patronat ivoirien.


Depuis 2012, la Côte d'Ivoire a amorcé un développement économique et social vigoureux. Tout comme le reste de l'Afrique. "Je reste confiant que cette croissance se maintiendra, se renforcera et deviendra de plus en plus inclusive. Je reste optimiste de ce que l'environnement des affaires s'améliorera au fil des prochaines années", espère M. Diagou, invitant les membres du secteur privé, à travailler à saisir toutes les opportunités qui s'offriront à eux. "Ne reculons devant rien", conseille-t-il.

Le président de la CGECI reconnaît par ailleurs, que "l'accès aux marchés publics ne sera jamais chose facile". Mais, ajoute-t-il, "travaillons en étroite collaboration avec nos gouvernants qui affichent de bonnes dispositions à nous faciliter l'accès à ces marchés dont ils sont les ordonnateurs".

"Nous nous heurterons, certainement, aux difficultés liées à l'accès au financement. Mais les banques ne sont-elles pas membres du secteur privé ivoirien ? Ne sont-elles pas, elles aussi, comme n'importe laquelle des entreprises privées, portées par une exigence de rentabilité ? Alors pourquoi ensemble, banques et entreprises non bancaires, ne travaillerons-nous pas à identifier des produits financiers innovants pour financer le développement de nos entreprises ? ", interroge M. Diagou.

Les mécanismes alternatifs de financement du secteur privé foisonnent dans les pays développés, et pas loin de la Côte d'Ivoire, dans les pays de l'Afrique australe. "Alors pourquoi ne nous donnons-nous pas la peine d'imaginer entre nous, membres et acteurs du secteur privé, des véhicules financiers alternatifs qui permettront de financer nos entreprises ?" ajoute encore M. Diagou selon qui, "il est grand temps que nous, membres du secteur privé ivoirien, prenions notre destin en main".

"Pour nous, aucun obstacle ne devrait être infranchissable au point d'être un frein dans l'atteinte de nos objectifs. C'est notre défi de l'année 2016", estime le président de la CGECI; concluant que nous devrons relever "ensemble ce défi pour le bien-être des femmes et des hommes vivants sur cette terre ivoire".


LS/APA

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