mardi 3 fevrier 2015 par Jeune Afrique

La vague d'enlèvements d'enfants crée la psychose en Côte d'Ivoire depuis plusieurs semaines. Les autorités ont annoncé lundi avoir procédé à l'interpellation de près de 1 000 personnes.

Les brouteurs dans le viseur

Près de 1 000 personnes ont été interpellées depuis mercredi en Côte d'Ivoire. Les personnes visées sont "essentiellement des individus fréquentant les cybercafés et rôdant autour des écoles", a affirmé lundi 2 février le ministre ivoirien Paul Koffi Koffi lors d'une conférence de presse. Pour l'heure, les autorités n'ont pas établi de lien entre ces différents enlèvements mais le ministre de la Défense a évoqué la piste de "cybercriminels" et d'une "filière de crimes rituels".

Depuis mercredi, "près de 550 cybercafés non autorisés ont été fermés par la gendarmerie nationale sur l'ensemble du territoire", a ajouté Paul Koffi Koffi. Les autres cybercafés doivent fermer leurs portes à 21h00.

La population ivoirienne désigne, sans preuve, les "brouteurs", des délinquants spécialisés dans les escroqueries sur internet, comme les auteurs de ces crimes. "Ces criminels sont en majorité des brouteurs. Ces criminels ignobles, nous allons tous les arrêter et les mettre en prison", avait affirmé vendredi la ministre de l'Éducation Kandia Camara, reprenant à son compte les accusations populaires. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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