Après deux jours de paralysie consécutive à une tentative d'enlèvement de deux élèves, les cours ont repris, le lundi 2 février 2015, dans la commune de Yopougon. Cela, avec le respect des dispositions sécuritaires annoncées par le gouvernement et des consignes des établissements.
Nous avons fait le constat au sous-quartier Maroc, au groupe scolaire Rodin. Les enfants attendent. Tant que les parents ne se présentent pas, les enfants ne sortent pas de la cour même à midi comme à la fin des cours de la soirée. C'est ce que nous faisons depuis, pour les 1.500 écoliers , a expliqué Kramoh Kouakou, directeur des études dudit établissement. Quant à sa collègue, Ouffouet Marcelle, elle a lancé un appel aux parents et démenti les rumeurs ayant fait état d'enfants enlevés dans ledit établissement. Quoi qu'il en soit, devant cet établissement, des éléments des forces de l'ordre étaient en faction et scrutaient les faits et gestes des élèves comme des parents.
A Saint Pierre Marie, des élèves, informés des rumeurs d'enlèvement d'enfants, ont mis en place une stratégie. Nous sortons en groupe et ne marchons plus seuls lorsque nous sortons de l'école , nous a révélé G. D. Landry élève en 3ème. A Anador, des écoliers sont mis en file indienne quand les parents attendent juste au portail. C'est après vérification qu'il est autorisé au parent de partir avec son enfant. D'ailleurs, sur le portail, un communiqué le signifie clairement : Vu l'ampleur du phénomène d'enlèvement d'enfants, la direction du groupe Anador prend les dispositions suivantes : 1. aucune sortie d'élèves n'est autorisée sans la carte scolaire (sauf si le père ou la mère officiellement connu de l'établissement se présente). 2 Signaler automatiquement à la direction toute perte de carte . Il en va de même pour William Ponty, à la Sicogi où les entrées et sorties sont strictement contrôlées avec la patrouille des forces de l'ordre. ... suite de l'article sur Soir Info