vendredi 6 fevrier 2015 par Jeune Afrique

Nommé président du Conseil constitutionnel le 3 février, Mamadou Koné est un proche d'Alassane Ouattara comme de Guillaume Soro. Il fut également ministre de la Justice de Laurent Gbagbo. Portrait d'un homme qui occupera un poste clé dans la perspective de la présidentielle d'octobre 2016.
Un magistrat chevronné
Ancien président de la Cour suprême, Mamadou Koné (62 ans) est l'un des magistrats ivoiriens les plus qualifiés. Diplômé de l'École nationale de la magistrature de Paris en 1980 (il est sorti major de sa promotion) après des études de droit à Abidjan, il a occupé plusieurs postes clés au ministère de la Justice sous différents régimes. Directeur de cabinet de Faustin Kouamé sous Henri Konan Bédié (Daniel Duncan est alors Premier ministre), lors de la transition militaire qui fait suite au coup d'État du général Robert Gueï le 24 décembre 1999, puis de 2003 à 2004 après les accords de Marcoussis (janvier 2003).

En 2005, il est nommé ministre de la Justice pour le compte des Forces nouvelles de Guillaume Soro. Cette fois, c'est Laurent Gbagbo qui est au pourvoir. Il occupera le poste jusqu'en 2010.
Un cadre du RDR "prêté" à la rébellion

Originaire de Boundiali (Nord), Mamadou Koné est un membre du RDR (Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire, d'Alassane Ouattara). Quand la crise politico-militaire éclate en 2002, il est avocat général auprès de la Cour suprême et professeur à l'Université de l'Atlantique à Abidjan. Il ne rejoint les Forces armées nationales des forces nouvelles (futur FN) qu'au moment des accords de Marcoussis. Il fait alors partie des cadres du RDR "prêtés" à la rebellion. Avec l'actuel ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly, il jouera le rôle important de conseiller juridique.


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