lundi 9 fevrier 2015 par Jeune Afrique

Samedi soir, Max-Alain Gradel, le milieu de terrain des Éléphants, l'avait juré : "si on gagne, je te rappelle." Tôt lundi matin, quelques heures après la victoire face au Ghana (0-0, 9-8 aux t.a.b), le nouveau champion d'Afrique a tenu sa promesse, après une courte et nuit et un crochet par Abidjan, où les Ivoiriens serons fêtés par tout un peuple.
Jeune Afrique : Comment avez-vous vécu cette finale face au voisin ghanéen ?
Max-Alain Gradel : C'était fermé, tendu. On sentait qu'il y avait aussi pas mal de fatigue, pour les deux équipes. Avec les matches rapprochés, c'est difficile de récupérer. Mais on voulait tellement cette Coupe ! Lors des tirs au but, même quand le Ghana a mené 2-0, je n'ai jamais cessé d'y croire. Je priais. Je savais que la victoire ne pouvait pas nous échapper.
Pourquoi ?
Parce qu'il y avait de trop de signes positifs ! On avait battu le Cameroun (1-0), puis l'Algérie en quart de finale (3-1), le grand favori. On avait eu un peu de chance en finale, avec les tirs d'André Ayew et d'Atsu sur les poteaux. Et puis, c'est Copa Barry, notre gardien, qui marque le tir au but vainqueur, après avoir stoppé plusieurs tentatives ghanéennes. Il n'avait pas joué depuis le début de la CAN, et il a appris juste avant la finale qu'il jouerait. Encore des signes ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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