La messe de requiem marquant le début des funérailles de la mère de l'ex-chef de l'État, Laurent Gbagbo, a enregistré l'absence totale des personnalités membres du Rassemblement des Houphouétistes (Rhdp), coalition politique au pouvoir.
Il y a également manqué la participation des dirigeants au sommet de l'Etat. Un vide qui a donné libre court à de nombreuses spéculations. En tout cas, pour ces moments douloureux de l'histoire de son existence, l'ex-président de la République absent, en raison de sa détention au centre pénitentiaire de Scheveningen à la Haye depuis la fin de son régime en avril 2011, n'a bénéficié d'aucune reconnaissance pour ses nombreux actes de solidarité qu'il manifestait, même à l'égard de ses adversaires politiques. Un fait que déplorent certains observateurs sur place, arguant de ce que sa mère, Gado Marguerite, n'est pas une inconnue pour les dirigeants actuels du pays.
Prévue pour 11 h, la levée du corps de dame Gado Marguerite à l'Ivosep de Gagnoa puis sur le parvis de la cathédrale Sainte Anne, a été suivie un peu plus tard d'une célébration eucharistique à laquelle ont pris part des personnalités du Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir), des parents, amis et connaissances. A l'exception de Djédjé Bagnon, président du conseil régional du Goh et de Ange Dacoury-Tabley, maire de Ouragahio, les autres élus et cadres de la région ont brillé par leur absence. ... suite de l'article sur Soir Info