Abidjan - Le président directeur général (PDG) du Groupe Attijariwafa bank, M. Mohamed El Kettani, a procédé, lundi à Casablanca (Maroc), lors d'une conférence de presse, au lancement de la 3e édition du Forum international Afrique développement (FAD), qui se tiendra, du 19 au 20 février autour du thème "Le temps d'investir", indique un communiqué transmis à l'AIP.
Ce groupe bancaire bénéficie du partenariat de "Maroc Export" pour l'organisation du 3èmeFAD qui réunira 1200 participants de 17 pays du continent, "et ce, en vertu de la conjonction de vues quant au développement intra-africain, et en vertu de la concrétisation d'une vision commune en faveur des opérateurs du continent".
Expliquant les enjeux du forum, M. Ketani a fait savoir qu'il a pour "vocation de réunir les opérateurs économiques et décideurs politiques pour aborder avec le plus d'acuité possible les problématiques concrètes de la coopération Sud-Sud, et afin de mieux travailler ensemble", ajoutant, "cette manifestation incarne aussi les paradigmes que bon nombre de nos pays ont adopté depuis quelques années, décidant de se faire confiance mutuellement et de dessiner un avenir commun, avec méthode et détermination".
L'opportunité de la 3ème édition du forum international pour le développement de l'Afrique, selon lui, se donne également à comprendre à travers "les évolutions, le bouillonnement de nos sociétés africaines, qui augurent d'une ère nouvelle et de nouvelles autoroutes de progrès, lesquelles nous imposent une innovation continue et une maturation de la démarche".
"L'économie, l'émergence des classes moyennes, l'urbanisation rapide et les grands projets d'infrastructures font d'énormes chantiers qui doivent être portés par nos énergies communes, secteur privé et secteur public. Grandes entreprises et PME, jeunes entrepreneurs et opérateurs structurants. Ces transformations nous imposent un renouvellement permanent et une écoute attentive des marchés", a-t-il justifié.
Aussi, a avancé l'expert économiste, le forum se fonde sur "les perspectives de croissance du continent () sont de 5,8% en 2015 (FMI). (). Les analystes confirment une prospective de croissance de 5 à6% sur les prochaines années. Et si l'Afrique représente aujourd'hui moins de 5% du total commerce mondial, la croissance du commerce avec le reste du monde enregistre une hausse à deux chiffres sur la période 2005-2011 à +16% (BAD)".
"C'est dire les opportunités qui se présentent à nous. C'est fort de ces évolutions et du progrès des méthodes de pilotage que nous avons érigé pour cette 3e édition, et pour la première fois, le marché de l'investissement, où les représentants de nos pays frères et amis, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Gabon, le Burkina Faso, le Cameroun et le Mali disposeront d'espaces pour présenter les stratégies nationales de développement", a fait savoir le PDG.
Il a en outre soutenu que les décideurs économiques disposeront de visibilité quant aux banques de projets d'investissements et matérialiseront les opportunités qui s'offrent à eux. Le forum permettra d'instaurer de nouveaux standards de coopération et d'inclure le plus d'acteurs africains possibles.
Le programme prévoit, le 19 février, dans la matinée, une cérémonie officielle d'ouverture suivie d'uneprésentation du plan de développement économique national de la Côte d'Ivoire, d'un panel sur le thème "Energie: diversification des sources d'énergie et sécurité énergétique. Dans l'après-midi, il y aura une présentation du plan de développement économique national du Gabon et un deuxième panel sur le thème "Agro-industrie: valorisation des ressources agricoles et sécurité alimentaire".
La dernière journée sera consacrée à une présentation du plan de développement économique national du Sénégal suivie du troisième panel sur "Infrastructures: enjeux, modes de partenariats et de financements" suivie de la cérémonie de clôture. Des rencontres B &B meubleront le forum.
La première édition du forum international pour le développement de l'Afrique s'est tenue en 2010, avec près d'un millier d'opérateur de 12 pays africains sur les 500 initialement attendus.
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