vendredi 13 fevrier 2015 par AIP

Touba ? Les dangers auxquels s'exposent les femmes victimes de Mutilations génitales féminines (MGF) ont été expliqués mercredi aux populations de Touba (Nord-ouest), à l'initiative du centre social local et de la ?'Fondation Djigui'', une organisation de la société civile.

Il s'agit des infections vaginales pouvant entraîner le VIH-SIDA ou des gangrènes, des hémorragies, des infections urinaires et gynécologiques ainsi que des traumatismes psychologiques.

"Des enquêtes sur les violences basées sur le genre ont montré que 52% des femmes en Côte d'Ivoire sont excisées, 74% à l'ouest et 64% au nord. Ces chiffres nous interpellent et nous confortent dans notre engagement à lutter contre les MGF", a expliqué l'assistant social de Touba, M. Gnagne Lorng Eric Valentin.

Le médecin du Centre hospitalier régional (CHR), Dr Aka Pascal, a relevé les raisons psycho-sexuelles, sociologiques, religieuses et économiques de cette pratique dont les conséquences sont '' très dangereuses pour les victimes''.

"L'on ne doit pas faire subir autant de souffrances à la femme, quelle que soit la raison", a affirmé l'imam Fadiga Anlidjou qui participait à ces échanges en présence de guides religieux, de leaders coutumiers, des femmes, des agents de la police, de la santé et de la justice.

(AIP)
ds/tad/kkp/ask

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