En trois ans de pouvoir, le bilan du Président Ouattara est largement positif. En témoignent toutes ces réalisations ponts, routes, électricité, eau, école, santé etc. Mais concernant la revalorisation des salaires, nous aurions souhaité qu'un taux soit fixé, par exemple, à 60% comme nous avions l'habitude de le voir par le passé. Ainsi, ce taux serait appliqué de façon décroissante selon les salaires.
Par exemple, ceux qui sont a l'ancien Smig 36.000 FCfa auront les 60%, soit 21.600 FCfa d'augmentation = 57.600 F. Ceux qui ont des salaires de 1.000.000 F avec un taux de 4% auront 40. 000 F d'augmentation.
Nous les retraités de la Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale, Ndrl) et de la Cgrae (Caisse générale de retraite des agents de l'Etat, Ndlr), la classe vulnérable. Certains retraités ont des pensions de moins de 20. 000 FCfa. Le taux de leur augmentation est au maximum de 8% (Cnps). Nous revenons sur le mode de calcul. Celui qui à 20.000 FCfa de pension aura une augmentation de 1.600 F soit, 21.600 F ; celui qui a une pension de 1.000.000 F aura une augmentation de 80.000 F, soit 1080.000FCfa. Ce qui veut dire que les pauvres restent pauvres. Et les riches continuent d'être riches. La catégorie de retraités payée à moins de 50.000 F est très nombreuse.
Monsieur le président de la République, nous vous prions de revoir particulièrement les petites pensions pour que nous soyons tous dans l'émergence à l'horizon 2020.Les enquêtes sur les ménages qui se déroulent actuellement en Côte d'Ivoire, nous aurions souhaité que les enquêteurs fassent un tour à la Cnps et à la Cgraé pour savoir quelles sont les pensions minimales et les pensions maximales.
Un groupe de retraités