lundi 16 fevrier 2015 par L'Inter

Pari gagné, mobilisation totale, défi relevé pour Christine Konan, présidente du comité d'organisation et son équipe.

Les femmes du Front populaire ivoirien, estimées à environ 1200, selon des sources policières, à envahir le Q.G provisoire du Fpi à Attoban, ont démontré qu'elles sont capables de réaliser de grandes choses. Malgré les turbulences constatées au sein de leur formation politique, elles sont venues de toutes les régions de la Côte d'Ivoire et du District d'Abidjan pour témoigner leur soutien au président statutaire du parti, Pascal Affi N'guessan. Qui, lui, a profité de cette cérémonie de présentation de v?ux pour expliquer sa démarche politique en conformité avec le slogan cher à Laurent Gbagbo: ''Asseyons-nous et discutons''. Nous pensons que la discussion est incontournable pour régler les problèmes qui divisent des frères et s?urs, a-t-il indiqué. Selon lui, la discussion ou la négociation émane de Dieu pour régler les conflits qui peuvent naître entre des amis. C'est pourquoi, pense-t-il, le meilleur chemin à emprunter aujourd'hui est le dialogue. Nous qui sommes les premiers responsables du parti, les leaders politiques, c'est à nous de monter le chemin, la voie. Je voudrais que vous nous fassiez confiance. Je sais où je vais et là où je vais, c'est pour que Laurent Gbagbo soit libéré. Je sais ou je vais et là où je vais, c'est pour que Simone Gbagbo soit libérée. Je sais ou je vais et là où je vais c'est pour que le Fpi revienne au pouvoir en 2015. Faîtes-moi confiance. N'accordez aucune considération à tout ce qui se raconte. Ce que je fais, c'est pour que demain, on arrive à chasser Ouattara du pouvoir, a-t-il dit sous un tonnerre d'applaudissements. M. Affi se dit convaincu que c'est seul avec le dialogue que le Fpi retrouvera sa place sur l'échiquier national, car les autres voies ne prospéreront jamais.

Le président du Fpi règle ses comptes

L'ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, en présence de son staff de campagne, avec en première ligne Marcel Gossio, a également réglé des comptes à ses adversaires. Le ''Lion de Moronou'' a cloué au pilori l'attitude de ces derniers après les événements de Ficgayo et de Blouzon, où il a été pris à partie par certains militants. Non seulement il a déploré la situation, mais il a invité ses auteurs à tourner le dos à la violence. La Côte d'Ivoire est une société civilisée qui veut avancer vers davantage de civilisation. C'est pourquoi nous devançons tous ceux qui peuvent être tentés par les voies de la violence, pour leur dire que l'avenir du pays ne se trouve pas dans la violence, dans la confrontation permanente, mais plutôt l'avenir du pays se trouve dans la diplomatie. C'est cette voie que nous avons choisie. Cette voie, nous l'appliquons déjà à l'intérieur du Fpi pour trouver les solutions aux problèmes qui peuvent nous diviser, a-t-il fait savoir. On ne fait pas la politique avec gros c?ur, on fait la politique avec l'intelligence. Or, souvent quand l'intelligent parle, celui qui n'est pas suffisamment fin peut ne pas comprendre la parole de l'intelligent. Quand un homme intelligent agit, il a déjà calculé, planifié, il sait où il va, a-t-il ajout indiquant par la suite qu'il tendra toujours la main à ses frères et s?urs.

Par ailleurs, il souhaité que les nombreux militants du parti rassurent leur base en diffusant des messages d'espoir. Je suis là, et je tiens la direction du parti. Je ne lâcherai pas. Gbagbo m'a confié le parti, il faut qu'il vienne me trouver à la tête du parti. Il me trouvera à la tête du parti pour que je lui rende compte de tout ce qui s'est passé ici en son absence, a-t-il dit, le sourire aux lèvres. ... suite de l'article sur L'Inter

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